Désormais, les brocanteurs et autres chiffonniers ne pourront plus exposer leurs marchandises sur la voie publique. « D'ici le début du mois prochain, il sera strictement interdit d'installer les étals en barres de fer sur la voie publique. Nous devons mettre un terme à l'anarchie qui règne sur les places publiques et faire prédominer l'ordre. Ça ne peut plus durer ainsi avec des étals de deux mètres de longueur sur les trottoirs », affirme Mokhtar Bourouina, président de l'APC de Sidi M'hamed, qui s'est dit déterminé à mettre un terme définitif à la « loi du talion ». Désormais, les brocanteurs et autres chiffonniers ne pourront plus exposer leurs marchandises sur la voie publique. Les marchés informels qui pullulent à la rue Ferhat Boussad (Meissonier), la rue Balzac et la rue Bichat (face à l'hôpital Mustapha Pacha) seront désormais prohibés. Ceux installés à Belouizdad, sur les trottoirs et les passages publics, seront, eux aussi, délogés. « Nous avons reçu plusieurs plaintes émanant des responsables de l'hôpital, de ceux du lycée Omar Racim et même des riverains. Notre rôle est de veiller à la sécurité et la quiétude de notre population. Nous ne pouvons plus assister à des scènes où des commerçants illégaux font main basse sur des trottoirs tout entiers. C'est intolérable », déclare notre interlocuteur tout en ajoutant que le cas des 35 commerçants de la rue Bichat, ayant obtenu des autorisations provisoires de l'ex-APC sera étudié. « Nous travaillons dans le but de trouver une solution juste et les installer dans l'un de nos trois marchés. Nous sommes pour des solutions pour nos jeunes à condition de faire régner l'ordre et la tranquillité. » Au début du mois d'août, pas moins de 30 camions, bondés de barres de fer, se sont dirigés vers la décharge de Oued Smar. Les services communaux en collaboration avec les services de sécurité avaient lancé une grande opération pour mettre un terme au commerce illicite dans les rues et ruelles et sur les trottoirs. « Nous avons même récupéré des barres de fer qui étaient enfouies à l'intérieur des cages d'escalier des immeubles », atteste le P/APC. Pour le premier responsable de la commune, un « marché parisien » est plus que souhaité. « Nous pouvons dégager une assiette de terrain et réaliser un marché. Ce sera une bonne solution. »