ERADICATION DES MARCHES INFORMELS À ALGER GRANDE OPERATION À MEISSONIER ET BICHAT Pour la troisième fois en l'espace de deux ans, les services de l'APC de Sidi M'hamed ont intervenu dans la nuit de dimanche à lundi pour déclarer la guerre aux petits vendeurs du marché informel qui s'étend de la rue Bichat (CHU Mustapha jusqu'au bout de la rue Ferhat-Boussaâd, ex-Meissonier). L'opération conduite par le maire et son secrétaire général a mobilisé 150 agents de la commune et 18 camions de gros tonnage pour se débarrasser des étals de fortune et de bric et de broc dont se servaient les vendeurs à la sauvette pour étaler leurs marchandises made in Taiwan. “Nous ne sommes pas contre les jeunes qui essaient de gagner leur vie mais s'imposer sur la voie publique en installant des tôles de toutes sortes, cela s'appelle mettre les autorités au pied du mur. C'est intolérable”, a dit à ce sujet Mokhtar Bourouina, le P/APC de Sidi M'hamed. En espérant que ces lieux retrouvent leur calme d'antan, la balle est dans le camp de la police. A. F. LUTTE CONTRE L'IMMIGRATION CLANDESTINE À M'SILA aRRestation clandestine à m'sila Durant le week-end, deux ressortissants nigérians en situation irrégulière qui rêvaient d'un refuge et de paix pour échapper à la misère africaine viennent d'être arrêtés à M'Sila par les services de la sûreté nationale. Selon, le chargé de la communication et des relations publiques de la Sûreté de la wilaya de M'Sila, le commissaire Khebzaoui, les deux individus, ont été interceptés dans la ville, suite à un contrôle de routine, et qui s'est avéré par la suite que leurs papiers sont des faux (visas trafiquées). Présentés devant le procureur de la république près du tribunal de M'Sila, qui les a placé sous mandat de dépôt pour faux et usage de faux ; et pour l'entrée et la résidence illicite sous le territoire national. Chabane BOUARISSA INSPECTION REGIONALE DU TRAVAIL DE OUARGLA 827 CONFLITS INDIVIDUELS EN SUSPENs Soixante-dix-neuf pour cent des activités des bureaux de réconciliation n'atteignent pas les résultats escomptés et les conflits demeurent en suspens, a souligné l'inspecteur régional du Travail à Ouargla. Intervenant lors des travaux d'une journée d'étude tenue à Ouargla à l'initiative de l'inspection régionale du Travail, l'inspecteur régional a soulevé plusieurs questions sur la nature de l'échec de la réconciliation des conflits opposant les deux parties en litige. Le même responsable a indiqué que la loi 04/90 datée de février 1990 a fait l'objet d'amendements en vue de rattraper le vide juridique et son adaptation en fonction des mutations socioéconomiques. L'inspecteur du Travail de la wilaya de Ouargla a, de son côté, donné un aperçu sur le conflit individuel et ses solutions, conformément à la loi en vigueur, mettant l'action, dans ce cadre, sur la nécessaire dynamisation des activités des bureaux de réconciliation par, a-t-il dit, leur renforcement en ressources humaines compétentes. Pour sa part, le chargé des conflits au niveau de la wilaya de Ouargla a, dans son intervention, recensé, durant le dernier semestre, 827 conflits individuels, dont 259 au niveau des bureaux de réconciliation de Ouargla et le reste au niveau de celui de Hassi Messaoud. Toutefois, a-t-il ajouté, 39 affaires ont été résolues et 132 annulées. Ces conflits sont liés, selon l'intervenant, au licenciement, à la fin de contrat avant les délais impartis, à l'absence de promotion, à la non-déclaration à la Caisse d'assurance et aux accidents de travail, relevés notamment au niveau des petites et moyennes entreprises. Cette journée d'étude a regroupé les chefs des bureaux de réconciliation au niveau des daïras de Ouargla, de Touggourt et de Hassi Messaoud, et des représentants de la justice et de certains organismes administratifs et économiques, rappelle-t-on. APS