Sous l'impulsion du nouveau wali délégué, les communes de la circonscription de Bir Mourad Raïs commencent à bouger. Infatigable homme de terrain et de décision, sa présence s'est indéniablement traduite par un regain d'activité en matière d'hygiène publique et d'amélioration du cadre de vie, particulièrement remarquable au niveau de Birkhadem et de Bir Mourad Raïs, des communes qui avant son arrivée nageaient à contre-courant de ce que le gouvernement et le wali d'Alger entreprennent pour rendre à la capitale ses lettres de noblesse. Ce sont de véritables commandos de balayeurs et d'agents d'entretien que l'on voit en effet s'affairer dans ces communes, notamment celle de Bir Mourad Raïs, à nettoyer les rues, les trottoirs, les fossés et les espaces verts repoussant de saleté. Tous les quartiers bénéficient de cette campagne, y compris la cité El Mahdia (Les Vergers), où un camion de ramassage d'ordures a pénétré pour la première fois pour évacuer les détritus qui s'y étaient accumulés durant de nombreuses années, à la grande satisfaction des résidents. Ces derniers se sont en effet souvent plaints de discrimination par rapport aux autres quartiers de la commune. Une discrimination corroborée par le refus de la commune de goudronner l'accès à leur cité qui se situe pourtant dans le prolongement de l'avenue principale du quartier Les Vergers. N'étant de surcroît pas drainée, la piste qui sert actuellement d'accès constitue un véritable danger pour la population, d'autant plus qu'elle se situe en contre-bas d'une rue dont la pente est raide. La déferlante des eaux de pluie, charriant de la boue et des détritus, a failli emporter l'hiver passé les maisons basses qui longent la cité. L'information relatée par la presse écrite et la radio n'ont pas convaincu les autorités locales de faire le nécessaire pour prémunir cette cité contre ce danger réel de crue. Les citoyens souhaitent que le wali délégué contribue à faire entendre leurs doléances pour que l'accès à la cité, d'une longueur approximative de 60 m, soit enfin goudronné. Autre ombre au tableau, l'éclairage public défectueux qui affecte certains quartiers de Birkhadem et de Bir Mourad Raïs. On sait à titre d'exemple que l'avenue Saint Charles et le quartier central des Vergers sont depuis quelques jours dans le noir après que les poteaux d'éclairage public, qui fonctionnaient inutilement le jour, se soient totalement éteints.