La nouvelle a fait l'effet d'une bombe : la Fédération algérienne de tennis (FAT) rétrocède le complexe de tennis de Bachedjerrah à l'OCO ! Cette décision fédérale était plus ou moins prévisible quand on sait que « la situation de Bachedjerrah est en suspens depuis plusieurs années du fait, surtout, que toutes les promesses faites en matière de réfection des installations tardent à se concrétiser ». Le tennis club de Bachedjerrah est intimement lié à l'histoire de ce sport en Algérie. C'est, nous a-t-on dit, « la mort dans l'âme que les dirigeants de la FAT en sont arrivés à cette extrémité ». Bachedjerrah serait-il maudit ? Il faut le croire, si l'on se remémore toutes les « péripéties » vécues par la FAT et les associations domiciliées dans ce complexe, ASTB, RCK entre autres. La décision de la FAT provoquera certainement des remous. Ce n'est pas de gaieté de cœur que le doigt est ainsi mis sur la plaie. Dans le communiqué transmis à la presse, la FAT justifie sa décision par « l'insuffisance de moyens et de multiples promesses de la tutelle non-suivies d'effet, en particulier la réalisation d'un centre fédéral destiné à l'élite nationale ».