Un manque flagrant et absolu de moyens de transport est enregistré sur les différentes lignes menant de la région nord vers le chef-lieu de la wilaya, ce qui fait le désespoir de centaines d'étudiants et travailleurs, en déplacement quotidien vers le chef-lieu de wilaya. Certains jours, et à certaines heures, notamment les samedi, dimanche et mercredi, les difficultés liées au transport public sur les lignes, à titre d'exemple Bougaâ-Setif et d'autres communes de la région nord prennent l'allure d'un véritable cauchemar. « Celui qui veut voyager doit se lever tôt pour pouvoir avoir une place dans un bus, sinon il restera toute la journée dans l'attente », dira un usager régulier du transport public. « Parfois on doit attendre des heures pour pouvoir accéder à un bus, et avoir une place pour rejoindre l'université, et souvent nous nous retrouvons obligés de faire de l'auto-stop, surtout les samedis et dimanches, en allant de Bougaâ vers Sétif et vice-versa les mardis et mercredis », ajoutera un étudiant de l'université Ferhat Abbas. La situation, qui perdure depuis la nuit des temps, semble s'éterniser et le calvaire des citoyens est interminable. De leur côté, les transporteurs jugent que « la situation est due à la masse estudiantine qui fait le trajet à chaque début ou fin de semaine pour aller à l'université, et l'on est dans l'incapacité de transporter ce grand nombre de personnes en un temps limité ». Les étudiants, eux, et à cause de la situation, demandent aux autorités de la commune ou de l'université de prendre les choses en main et de leur réserver une navette pour qu'ils puissent être à l'heure, et dans de bonnes conditions. En attendant, la solution raisonnable ne semble pas être pour demain.