La cité de l'Emir Abdelkader souffre, ces derniers mois, d'un manque flagrant de médecins légistes pour effectuer les autopsies nécessaires pour les enquêtes. En effet, cette carence remarquée dans les cinq secteurs sanitaires, implantés sur le territoire de la wilaya, notamment au chef-lieu, Ghriss, Sig, Mohammadia et Tighennif, oblige les instances concernées à transporter les cadavres à examiner vers les hôpitaux des wilayas limitrophes dont le CHU d'Oran. « Les familles des morts se trouvent dans l'obligation de se déplacer vers le CHU d'Oran pour les besoins de l'enquête », précise un citoyen. Le transfert des cadavres et le va-et-vient de leurs familles, ne cessent de provoquer un sentiment de mécontentement chez les familles des morts, surtout que ces déplacements prennent beaucoup de temps. « Plusieurs familles n'ont pu enterrer leur morts que deux ou trois jours après leurs décès, à cause des opérations de transfert des cadavres vers d'autres hôpitaux », indique-t-on à ce propos.