C'est dans l'enceinte du prestigieux hôtel Conrad à Bruxelles que se réunissent les 27 et 28 septembre une centaine d'entreprises publiques et privées algériennes et belges pour lancer, officiellement, le Conseil d'affaires belgo-algérien entre la Chambre de commerce Belgique-Luxembourg (CCBLA) et la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI). A l'occasion, un séminaire d'information est organisé la première journée dans le but d'examiner les « opportunités d'investissement en Algérie, le programme de privatisation des entreprises publiques, le programme de soutien à la relance économique et le développement des échanges commerciaux à la lumière de l'accord d'association Algérie/UE ». Un panel d'experts et de professionnels s'exprimeront sur les différents niveaux d'intervention dans la coopération, le partenariat et l'échange commercial. On notera du côté algérien les exposés des représentants du ministère des Participations et de la Promotion des investissements, des Douanes, des banques et des établissements financiers, de l'Agence nationale de développement des investissements, ainsi que le témoignage d'une société belge en Algérie. Du côté belge, ce sont le directeur de l'Office du Ducroire (l'organisme assureur belge) et le président de la CCBLA qui interviendront. L'ambassadeur d'Algérie et le président de la CACI situeront les enjeux du partenariat Algérie-Europe. Rappelons que la création de ce Conseil d'affaires fait suite à la visite de la mission économique belge en Algérie qui a eu lieu du 4 au 6 octobre 2004, et qui avait regroupé 147 entreprises et banques belges sous la conduite du prince Philippe. Au-delà, il faut reconnaître que la coopération algéro-belge a gagné en volume et en qualité ces dernières années. Citons l'exemple de la visite en Algérie du secrétaire d'Etat belge à la coopération, Eddy Boutmans, en octobre 2002 au cours de laquelle a été adopté le programme indicatif de coopération pour les années 2003-2007, d'un montant de 35,9 millions d'euros, ciblant divers secteurs publics. Par ailleurs, l'organisme assureur belge, l'Office du Ducroire, a souvent été solidaire de l'Algérie en modérant le facteur de risque durant les moments difficiles.