Alger abritera, en février 2006, le Congrès du mouvement européen international. A cet effet, le comité chargé de la préparation de ce rendez-vous qui se tient pour la première fois en dehors des frontières du Vieux Continent a animé hier une conférence de presse à l'hôtel El Aurassi. Dans son intervention, un des responsables du conseil pour la Belgique du Mouvement européen international, M. Nothomb, a rappelé que ce mouvement est né en 1948, dans une situation difficile marquée par les déchirures et les défis auxquels était confrontée l'Europe après les deux guerres mondiales. « Nous avons créé ce mouvement pour essayer de concilier les Européens entre eux pour qu'il n'y ait plus de guerre sur notre continent en mettant de côté le passé », explique le même responsable. Aujourd'hui, poursuit-il, « nous pensons qu'il faut élargir le dialogue en dehors de nos frontières, à savoir le sud de la Méditerranée. D'où cette initiative d'organiser ce congrès à Alger. » Ce congrès, selon le même intervenant axera son travail sur neuf thèmes ayant trait entre autres à l'éducation, au flux migratoire, à l'éducation, à la culture et à la formation. Il précise que le mouvement en question travaille avec les représentants actifs des sociétés civiles, à savoir les syndicats, des associations pour l'environnement et des droits de l'homme pour ne citer que ces parties. Dans leurs interventions, les deux représentantes de la bibliothèque d'Alexandrie, Mmes Saha Hamouda et Imane El Kaff, ont insisté sur la nécessité de tenir de telles rencontres pour favoriser le dialogue et la coopération entre les deux parties de la Méditerranée. De son côté, Mme Ouzrout, membre du comité préparatoire de ce congrès, qualifie ce rendez-vous d' « important » à même de débattre des préoccupations communes des pays de la Méditerranée.