Hier (mardi), une grande partie des correspondants locaux, qui étaient venus assister à la session de l'APW de Skikda, ont préféré quitter la salle d'audience. Les confrères ont estimé que la corporation a été encore « méprisée », puisque l'ensemble des documents de la session a été distribué à tous les présents sauf à la presse. Estimant que ces documents représentent un moyen indispensable pour l'accomplissement de leur mission, ils ont tenu donc à manifester leur mécontentement. Le président de l'APW, qui ne rate pas une occasion pour rappeler à la presse qu'elle ne couvre pas assez les sessions, n'a pas pu s'empêcher de commenter que « c'est au journaliste d'aller chercher l'information », le tout accompagné par de larges sourires du wali, des élus et des directeurs de l'exécutif qui semblent avoir réussi enfin à trouver une aubaine pour « casser » cette presse qu'on accuse comme étant la responsable de tous les maux de la wilaya de Skikda. Dieux merci, ce ne sont surtout pas les journalistes qui poussent les gens à ramasser les ordures pour se nourrir. Ce ne sont surtout pas eux qui retardent l'achèvement d'un nouvel hôpital en construction depuis déjà plus de... 12 ans. Ils n'ont pas détérioré toutes les routes de la wilaya, ni sali les villes, ni fait exploser les bacs du terminal, ni causé les éboulements, ni barricadé les routes, ni retardé les programmes de logements ,ni les milliers de projets en souffrance... Vous en voulez encore ?