Voici un téléphone qui séduira plus d'un par son allure élégante, doté d'une coque en acier inoxydable et disposant d'un clavier coulissant, le Nokia 8800 est très robuste, aucun risque de casse ni d'éraflures, sa coque en métal brossé lui garantie, mis à part une allure très « chic », une résistance aux chocs, de même que son écran est d'un verre antiéraflures. Le Nokia 8800 est assurément « musical », l'artiste japonais Ryuchi Sakamoto a composé spécialement ses sonneries et alertes en qualité AAC. Pour ceux qui n'apprécieront pas le genre musical de Sakamoto, ils pourront enregistrer leur propres fichiers MP3 en sonneries. Cependant, pour écouter de la musique, le Nokia 8800 n'a pas les capacités de se substituer à un baladeur, il inclut un lecteur audio et même une radio FM. Livré avec une oreillette filaire et mono, Nokia heurte la mesquinerie. Néanmoins, on reproche au Nokia 8800 ses touches peu ergonomiques, en particulier les quatre touches multidirectionnelles et le bouton central de validation qui sont particulièrement petits, donc difficiles à manipuler. N'étant que tribande, il n'est pas compatible avec les réseaux UMTS, mais assure une connexion très correcte via les réseaux EDGE, pour une connexion à Internet. En matière de connectivité, on apprécie la présence du Bluetooth ; l'infrarouge, quant à lui, a été abandonné comme sur tous les Nokia haut de gamme. Quant au capteur photo du 8800, il ne luit que par son niveau de sophistication, doté de 0,5 de mégapixel de résolution seulement et sans flash intégré. Il faut avouer que la qualité sonore et de réception de ce téléphone est plus que satisfaisante, elle est même excellente, les « pro Nokia » apprécieront la navigation simple dans les menus, chose à laquelle Nokia est resté fidèle. Il dispose d'un accès aux e-mails POP3 ou la synchronisation en Bluetooth avec son agenda Outlook ou Lotus, une option qui n'a pas encore vue le jour chez nos opérateurs. Allez disons-le, le Nokia 8800 s'est démarqué du lot. Juste un conseil, pour son prix... une assurance s'impose !