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Espaces squattés, stationnement anarchique
Chelghoum Laïd Mécontentement dans la rue
Publié dans El Watan le 24 - 10 - 2005

Toujours d'actualité, la sempiternelle et complexe équation d'intégration des vendeurs informels dans une dynamique de concurrence loyale continue de rebondir au-devant de la place publique à Chelghoum Laïd, au grand dam des agents de l'ordre public qui, en dépit des récurrents coups de boutoir portés à cette indécrottable cuvée de marchands ambulants, peinent à rétablir la situation et restituer à la rue sa vocation originale.
Les représentants de l'ordre ont eu beau opérer les saisies et multiplier les traques et les verbalisations, mais sans parvenir complètement à délocaliser les indus squatteurs. Le phénomène du déploiement impressionnant des commerces « irréguliers » n'est certes pas une nouveauté dans la ville de Chelghoum Laïd, à l'instar d'autres agglomérations, mais cet état de fait ne devrait pas non plus occulter l'impératif d'une gestion rigoureuse, intelligente et efficace du problème de la part des autorités concernées et une implication plus dissuasive des organes de répression et de contrôle, sinon bonjour les dégâts. Et à ce titre précis, l'on ne peut que rester coi devant la mesure incongrue prise récemment par l'APC qui a, le moins que l'on puisse dire, tiré les marrons du feu en cautionnant les activités des commerçants itinérants. Etonnement largement partagé par le chef de la sûreté de daïra qui nous a indiqué que la validation par le conseil communal de ces dites activités tumultueuses, à travers la diffusion d'un arrêté communal, s'inscrit en porte-à-faux avec les actions de la police de l'urbanisme et compromet ses missions de préservation de l'ordre et de la sécurité publique. Ainsi donc, en autorisant, pour des considérations strictement sociales, l'expropriation d'espaces publics (trottoirs et chaussées s'entend), le conseil communal n'a contribué qu'à ouvrir la boîte de Pandore. Les stationnements anarchiques, le droit quasi régalien qu'exercent sans état d'âme les vendeurs « non inscrits » occupant illégalement des espaces aux frontons de magasins, le foisonnement des ordures agricoles et l'accroissement infernal des nuisances sonores, sont édifiants à ce propos. Tout se vend et tout s'achète dans ce microcosme de négoce en ébullition, le tout assorti d'odeurs nocturnes de succulentes brochettes cuites sur la braise qui fleurissent aux quatre coins de la cité tout comme les confectionneurs de boureks, mais dont la qualité des viandes laisse souvent à désirer. Les locataires de l'hôtel de ville peuvent toujours arguer que toute occupation des lieux est soumise à une autorisation préalable des services de l'APC et au paiement des droits d'occupation qui constituent des recettes supplémentaires pour les services de la municipalité, quoique sur ce chapitre en question, des sources avérées affirment qu'un nombre incalculable de marchands occasionnels se la coule douce et rechignent à s'acquitter des taxes dues. Par ailleurs, ce ne serait que justice rendue si les notables dirigeants oseraient donner un décisif coup de pied dans la fourmilière des « vrais faux » gardiens de parkings qui exigent mordicus pour un stationnement de quelques minutes 20 DA pour chaque véhicule.

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