Le ramassage scolaire dans la commune d'Aghribs traverse une crise depuis près d'un mois. C'est une autre année ardue qui attend des collégiens et des lycéens de la commune. Sur un millier d'écoliers pour lesquels l'APC devait assurer le transport de façon convenable, seuls 770 sont transportés. Contrairement aux services offerts aux élèves des autres villages de la commune, ceux de Cheurfa Bourzik et Laguachène rejoignent leur école en parcourant quotidiennement plusieurs kilomètres à pied. Un parent d'élève indique : « Nous avons saisi l'administrateur de l'APC pour trouver une solution urgente aux difficultés quotidiennes de nos enfants, mais sans résultat ». L'amer constat ne s'arrête pas là, car pour les autres villages, la situation est plus difficile. A cause du manque de transport public, les fourgons privés sont contraints d'effectuer plusieurs rotations par jour. En conséquence, les écoliers sont obligés de se présenter aux arrêts de bus très tôt le matin. « La solution adoptée par les services de l'APC est une fuite vers l'avant. On ne peut pas rester les bras croisés en voyant nos enfants déposés devant leur établissement à 6 h et exposés au danger et aux rigueurs du temps », ajoute notre interlocuteur.