Le tragique décès, dans sa cellule à l'hôpital de neuropsychiatrie, Hamdani Adda de Tiaret, du jeune Larachi Amar 27 ans, continue de susciter maintes interrogations, et a valu à la DSPRH de « dépêcher une équipe de médecins inspecteurs pour enquêter sur les circonstances de ce suicide et de situer les responsabilités », nous dira Salah Mesikh, DSPRH. Ce responsable, dans un souci de relativiser sinon d'inscrire l'affaire dans son contexte global (médical, environnemental surtout), a ajouté qu'« il y aura des sanctions contre celui ou ceux responsables directs ou indirects de ce drame qui survient dans un établissement public ». L'équipe en place, qui doit remettre son rapport d'ici peu, devrait vérifier le dossier médical, évaluer le traitement et surtout tenter de dire si un tel accident aurait pu être évité. « Il y a, renchérit-il, des pathologies qui prédisposent au suicide, mais une chose est sûre la lutte contre l'impunité sera impitoyable », allant même jusqu'à réfuter une quelconque enquête policière. Pour rappel, Amar Larachi, hospitalisé dans cet établissement depuis le 29 septembre aurait été retrouvé, mardi vers 14 h mort, par pendaison à l'aide d'un pull-over accroché à la tuyauterie qui passait par cette cellule où était consigné le malade ». Certaines sources parlent d'une mort qui remonte à deux heures avant sa découverte et de « tentatives de la victime de fuir vainement les lieux par trois fois », d'où l'hypothèse avancée « d'une négligence dans la garde ».