-Ban Ki-moon (20 mars 2010 à Ramallah) : La colonisation israélienne «doit cesser», y compris à El Qods-Est -Barack Obama : La paix entre Israéliens et Palestiniens constitue «un intérêt vital pour la sécurité nationale» américaine. -Joe Biden, vice-président des Etats-Unis : «Ce qui se passe commence à devenir dangereux pour nous.» -Robert Gates, secrétaire américain à la Défense, (25 mars 2010) : La situation au Proche-Orient «sape les intérêts américains». -Général David Petraeus, chef des forces armées américaines au Moyen-Orient et en Asie centrale : Les tensions israélo-palestiniennes «nourrissaient un sentiment anti-américain, qui s'appuie sur la perception selon laquelle les Etats-Unis favorisent Israël». Ou encore que l'obstination israélienne portait atteinte à la crédibilité américaine au Moyen-Orient. -Pour John Mearsheimer, professeur de sciences politiques à l'université de Chicago : La situation diplomatique actuelle entre les Etats-Unis et Israël est la pire depuis 1975. Ça montre au grand jour et dans la sphère publique qu'Israël et les Etats-Unis ont des intérêts stratégiques fondamentalement différents. La crise a forcé le lobby israélien aux Etats-Unis à s'identifier formellement. Cela soulève la question de savoir si les principales institutions du lobby israélien sont plus loyales à Israël qu'aux Etats-Unis.… «Les USA ont un grand nombre de leviers potentiels.