L'attente a trop duré pour des bénéficiaires des logements de l'immeuble n°1 relevant du projet de construction de 252 unités, qui devaient être réalisées par l'actuelle Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI), ex-Entreprise de promotion du logement familial d'Oum El Bouaghi (EPLF), dont le siège est à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Le projet lancé en 2001, qui avait pour objectif la réalisation de 13 immeubles, vient d'être réceptionné avec uniquement 12 bâtiments. Le cas de la bâtisse n°1, non réceptionnée, demeure toujours en suspens, selon les rédacteurs d'une requête dont nous détenons une copie. «Nous nous sommes acquittés de toutes les sommes exigées pour bénéficier de ces logements, alors que certains parmi nous se sont même endettés auprès des banques, mais nous ne jouissons pas encore de nos appartements contrairement à tous nous voisins des autres immeubles», protestent-ils, frustrés. Les véritables raisons de ces déconvenues résident, selon nos interlocuteurs, dans le retard considérable enregistré par les entreprises chargées de la réalisation dudit immeuble. «Les travaux traînent depuis quatre mois, alors qu'il ne reste que la peinture et le raccordement aux réseaux d'eau, d'électricité et de gaz», affirment les concernés qui déplorent le laisser-aller et l'absence totale des travailleurs de l'entreprise sur le chantier. «Nous avons tenté de contacter les responsables de l'ENPI pour dénoncer cette situation, mais toutes nos démarches sont restées sans suite, car on refuse toujours de nous recevoir». À quelques jours seulement de la rentrée scolaire, et après huit ans de souffrance, les habitants de l'immeuble n°1 attendent les clés de leurs logements. «On nous a promis d'être logés avant le Ramadhan, mais on continue toujours de payer chèrement les loyers chez les particuliers alors que nous avons nos propres logements», s'indignent les plaignants qui espèrent une réaction des autorités de la wilaya.