Plus du tiers des caves des immeubles de Constantine sont inondées, selon les estimations de l'office national d'assainissement (ONA). Les nuisances occasionnées par cette situation sont surtout ressenties durant la période des grandes chaleurs où, en plus des odeurs nauséabondes, il y a prolifération de rats et de moustiques. La commune de Constantine, avec ses faibles moyens, souligne-t-on auprès de la mairie, essaie, selon ses possibilités, de parer au plus pressé afin d'éviter tout risque majeur d'épidémie ou de cross-connexion. Le rôle des services municipaux de la voirie se limite, précise-t-on u côté de l'APC, aux égouts et aux gros œuvres, d'autant plus que le parc communal est réduit en matière de matériel spécifique, notamment en éboueuses. Les immeubles doivent être pris en charge par les co-propriétaires ou à défaut, par les organismes d'Etat propriétaires initiaux de ces habitations. D'ailleurs, La solution vient souvent du locataire lui-même, en dépit d'un investissement qui dépasse ses capacités financières. Le fait de participer avec 2 000, voire 3 000 DA à la réfection des canalisations ou à la location d'une éboueuse est considéré par certains pères de familles comme un lourd sacrifice. Mais face aux odeurs pestilentielles, aux moustiques et aux rats, beaucoup de citoyens s'organisent et n'hésitent pas à mettre la main à la poche pour se débarrasser de toutes ces nuisances. Il convient de signaler, en outre, que nous avons vainement tenté de prendre attache avec les services de l'OPGI, censés gérer les problèmes sanitaires qui se posent aux locataires des immeubles, mais il nous a été signifié qu'à part le directeur, absent du reste, personne n'était habilité à fournir des informations à la presse.