Les habitants de la cité Intissar 760 logts, ne savent plus à quel saint se vouer pour venir à bout des problèmes que vit leur cité, sise à quelques mètres du boulevard menant vers le nouveau siège de la wilaya. Cette cité résidentielle baigne dans des problèmes d'insalubrité. Ici, les habitants se plaignent surtout de la dégradation continue des espaces extérieurs. Des herbes sauvages, la présence de plus en plus accrue de rats, les sachets d'ordures jetés n'importe comment, les immeubles non repeints. A l'approche de l'été, la cité offre un décor de campagne. Après plusieurs années de sa réception, ceux qui y résident n'arrivent toujours pas à réaliser pourquoi leur cité ne soit pas aussi aménagée comme c'est le cas ailleurs. Evoquant la saleté et l'insalubrité qui prévaut dans les quatre coins de la cité, un habitant note « les services de la voirie communale n'assurent pas régulièrement la collecte d'ordures ménagères au niveau de leur cité », sur place nous avons constaté que ce sont des ordures jetées à tord et à travers, formant ainsi un nid pour les rats et autres animaux qui présentent des dangers certains pour les enfants. Le plus incroyable, reste la prolifération des rats qui nécessite une campagne de dératisation dans les meilleurs délais possibles pour faire face à l'envahissement de ces bestioles qui trouvent dans les détritus et autres immondices un lieu de prédilection à leur prolifération et dans les caves abandonnées leur nid de sûreté. Dans certaines de ces caves en état d'abandon les rats et les moustiques y trouvent refuge et menacent même la sécurité des habitants, à l'image de ce locataire qui s'est retrouvé nez à nez avec deux gros rats qui venaient de surgir d'un égout mitoyen à l'immeuble où il habite. Les morsures des rats laissent des traces et provoquent des maladies graves pour les humains, notamment les enfants, qui jouent dans ces espaces non protégés mis à leur disposition, ils peuvent être les victimes toutes désignées de ces bêtes nocives. Au niveau de la cité des 760 logts, les rats prolifèrent à vue d'œil, sans que personne ne lève le petit doigt. Selon les habitants que nous avons rencontrés sur les lieux, ils sont agacés, rien qu'à l'idée de voir ces caves abandonnées et laissées dans un état lamentable et dégradé, dégageant des odeurs nauséabondes insupportables. Aussi, l'OPGI, du fait que c'est l'organisme propriétaire de ces caves, le service communal de l'hygiène en collaboration avec les habitants, sont tenus de conjuguer tous leurs efforts pour mettre sur pied un « plan d'attaque », à l'effet de juguler cette menace qui pèse sur la santé du citoyen. La persistance des rongeurs est aussi due au manque de civisme affiché par les locataires de la cité, peu enclins à observer un minimum de règles d'hygiène. Un simple petit tour, comme celui que nous avons effectué hier, est significatif à plus d'un titre. Les déchets sont carrément jetés à même le sol derrière l'immeuble à proximité d'une poubelle publique installée pourtant à cet effet, créant ainsi des espaces constitués de saletés. La terre, rendue visqueuse par l'amoncellement de ces détritus et la poussée d'herbes sauvages au sein de la cité provoque instantanément une véritable cohue de rongeurs nuisibles à la santé et une configuration inavouée au cadre environnemental. Encore une fois, les services communaux, à eux seuls n'arriveront jamais à y faire face, mais avec les efforts de tous (locataires) y compris, en se constituant en comité de cité dans un cadre organisé, pourront relever le défi et prendre les décisions qui s'imposent, car il y va de l'intérêt général, mais toujours est-il que, quand il s'agit de campagner de dératisation et de démoustication, qui devraient normalement s'effectuer au mois de Mars, cela relève des seules attributions des services communaux et selon les locataires de la cité, aucune campagne n'a été entreprise cette année en ce sens. Devant cet état de fait, les citoyens interpellent Monsieur le wali à l'effet d'instruire les responsables directement concernés par cette question, à savoir les services de l'APC et ceux de l'OPGI afin qu'ils prennent en charge leurs préoccupations qui ne sont au fait que légitimes.