Le dossier du téléphérique d'Oran a refait surface sur la table de réunion des élus locaux de l'APC d'Oran qui ont posé le problème du gel du compte courant de la commune où les rentes de cette station devaient atterrir. En effet, chaque fois qu'on parle du téléphérique à Oran c'est pour évoquer les problèmes de sa gestion. Il s'agit soit des pannes fréquentes qui surgissent de temps à autre pour des raisons techniques qui nécessitent l'intervention d'opérateurs étrangers, étant donné le manque flagrant de techniciens et réparateurs locaux qualifiés pour ce genre d'engin, soit des dettes de l'APC représentant les frais de maintenance de ce moyen de transport qui s'élève actuellement à 500 millions de dinars, puisque qu'un contrat de maintenance a été conclu avec une entreprise espagnole pour une durée de 10 années. Lors de la dernière assemblée, des élus d'Oran ont laissé entendre que le fait de céder en concession le téléphérique au profit de l'Entreprise de transport d'Oran (ETO) n'a rien réglé de ses problèmes ; il serait donc nécessaire de trouver des solutions plus concrètes pour son fonctionnement comme il se doit. Pour rappel, le coup d'envoi officiel a été donné le mois d'août 2007 lors de la visite de travail et d'inspection effectuée à Oran par le président de la République. À peine remis en vol, les tracasseries des cabines se succèdent et se répètent. En effet, moins de deux ans après sa relance, le téléphérique chavire de nouveau dans la multitude de défaillances. Plusieurs esquisses ont été, alors, mises en avant dont la cession de sa gestion au profit d'une entreprise spécialisée, avant que sa gestion ne soit confiée à l'entreprise étatique des transports urbains d'Oran, l'ETO.