Le guitariste Pierre Laniau qui se produit pour la première fois en Algérie a suivi des études à l'école normale de musique de Paris avec de grands maîtres, dont Alberto Ponce et Narciso Yepes. Ayant acquis professionnalisme et assiduité, il débute une carrière internationale qui le conduit à jouer dans 70 pays, dont l'Espagne, l'Italie, les USA, la Pologne, le Brésil, l'Allemagne, la Chine, la Malaisie, le Rwanda, le Nicaragua, la Malaisie, le Burkina-Faso et le Vietnam. L'originalité du guitariste réside dans la recherche de répertoire. « Il a su renouveler celui de son instrument en l'élargissant tant vers le passé, avec la guitare baroque et ses nombreux compositeurs inédits qu'il a contribué à faire redécouvrir et qu'il joue sur un instrument de 1652, que vers l'avenir. » Il a créé plusieurs œuvres contemporaines pour Radio France ou pour des festivals de Michèle Reverdy, de Denis Dufour, de l'Américaine Carole Mukhalia et de l'Africain Oyenga Adjalité. Ce prodige de la guitare a également ouvert cet instrument à tout un répertoire jusqu'à présent ignoré des guitaristes, et ce, en jouant Satie, Debussy, Copland, Greswhin, KPE, Bach, Mozart, sans transcription, mais seulement avec sa guitare à dix cordes. Pour ce soir, il a concocté un programme qui oscillera entre Albéniz, Bach, Falla, Milhaud, Satie en passant par Villa-Labos.