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Le pavé dans la mare de Mahmoud ahmadinejad
Les déclarations anti-israéliennes du président iranien
Publié dans El Watan le 29 - 10 - 2005

Voilà donc le monde avec une nouvelle affaire iranienne, après les déclarations du Président Mahmoud Ahmadinejad qui persistait hier dans son appel à « rayer Israël de la carte ».
En très peu de temps, les principales capitales ont réagi à de tels propos tandis qu'Israël parlait pour sa part de « menace iranienne » et appelait à son exclusion de l'ONU. Sur la question d'Israël, le nouveau chef de l'Etat iranien n'a nullement innové et l'un des plus hauts dirigeants iraniens, Ali Larijani, a assuré hier que la politique de son pays sur Israël et la Palestine n'avait pas changé. Ali Larijani, chargé du nucléaire iranien, a dénoncé « l'interprétation abusive » faite par « certains médias occidentaux et certains pays », ainsi qu'une « manipulation médiatique » voulant faire croire que la République islamique cherchait à se doter de la bombe atomique. La position de l'Iran sur la Palestine n'a pas changé : ce sont les Palestiniens qui doivent défendre leurs droits et décider de leur sort », a déclaré le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, sans parler de destruction de l'Etat d'Israël. Il s'agit d'une « manœuvre médiatique, les dirigeants sionistes et américains ont à plusieurs reprises réclamé le changement du régime iranien, et cela n'a jamais eu un tel impact », a-t-il dit. « Ils ont très vite lié cela à l'affaire nucléaire et ont voulu faire croire que l'Iran cherchait à avoir la bombe atomique », a-t-il déclaré. « C'est une guerre psychologique orchestrée par les médias, ils veulent en profiter pour affaiblir l'Iran dans les instances internationales », a-t-il dit, moins d'un mois avant une nouvelle réunion de l'Agence internationale de l'énergie atomique, qui pourrait décider d'envoyer le dossier nucléaire iranien devant le Conseil de sécurité de l'Onu. « Comme l'a dit l'imam (Khomeiny, fondateur de la République islamique), Israël doit être rayé de la carte », a réaffirmé hier le Président iranien. Certains rappels faits par M. Larijani ne sont pas inopportuns ou vides de sens, mais pourquoi un tel discours qui allait incontestablement être repris, disséqué, et utilisé par Israël et ses alliés ? Erreur politique ou simple surenchère ? Difficile de l'envisager pour le premier cas puisque les mêmes propos étaient tenus à quarante-huit heures d'intervalle, et l'exercice auquel pourrait se livrer la diplomatie israélienne serait vain. Dans le deuxième cas, il faut maîtriser les circuits médiatiques puisque tout a été ensuite très vite. Et il ne faudra pas que d'autres exploitent de tels propos. Parce que sa politique est justement fondée sur l'existence d'une menace - même des enfants palestiniens -, Israël, qui n'a aucun problème de sécurité au regard de sa supériorité militaire dotée d'un arsenal nucléaire, s'en sert pour persister dans sa politique d'occupation. Il s'en servira comme d'un nouveau prétexte pour s'opposer à tout règlement juste et durable de la question palestinienne, et à la restitution des territoires arabes. On n'a qu'à voir le nombre de déclarations israéliennes, toutes fondées sur ce postulat faux bien entendu, car depuis 1979, année de la proclamation de la République islamique en Iran, il n'y a jamais eu de menace réelle visant Israël. Bien au contraire, le monde arabe et islamique a connu des périodes et des faits qui l'ont affaibli. L'Algérie, rappelle-t-on, et d'autres pays arabes avaient rompu leurs relations diplomatiques avec ce pays en raison de son soutien à des organisations terroristes. Ou plus simplement, de nombreux pays composant cet ensemble ont accusé l'Iran de vouloir exporter sa révolution sur leurs territoires. Il y a eu la guerre avec l'Irak, et depuis peu, l'inquiétude à peine voilée du monde arabe de voir l'Iran étendre son influence dans la région du Golfe. Au regard de ces faits, la menace iranienne n'alimente que les discours et rien d'autre. Et c'est Israël et ses soutiens qui vont se servir de ce discours pour tenter de justifier ce qui ne peut en aucun cas l'être.

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