La corruption et les retards de réalisation des grands projets ont coûté leur place à plus d'une vingtaine de walis» ! C'est du moins ce que nous apprend le numéro 10 d'El Mihwar, le dernier né des publications arabophones. Arrivé le 15 juillet dernier dans un paysage médiatique qui manque cruellement de singularité, l'hebdomadaire, édité par la société El Mihwar Press, se veut en rupture avec le contenu servi quotidiennement aux lecteurs par la presse.Ainsi, il est fait la part belle aux enquêtes d'investigation, aux reportages et autres entretiens. Par exemple, les lecteurs trouveront un dossier consacré à la commémoration du 52e anniversaire du GPRA. De même, l'on nous apprend que les groupes économiques étrangers n'attendent que le feu vert des autorités afin d'investir des sommes colossales en Algérie. Feu vert synonyme d'allégement de la législation? Réponse en page 4 d'El Mihwar ! De même, il est question de citoyens qui n'ont d'autre choix, en l'absence d'hôtels à la portée de tous, que de passer la nuit dans des bains maures. Evénements, sport, culture et société, toute l'actualité y est analysée. Le premier numéro a été tiré à 7000 exemplaires avec l'ambition d'arriver à 12 000 exemplaires à la fin de l'année.Pour rappel, le titre a déjà existé en tant que publication. Seulement, il a disparu des étals par manque de financement et de la manne publicitaire au bout de quelques numéros.