Devant l'intérêt que portent plusieurs médecins généralistes à la technique de mésothérapie, ainsi que la demande des sportifs qui sollicitent le traitement par cette technique, le collège régional de mésothérapie de Sétif organise, à l'intention des généralistes, un séminaire le 22 et 23 octobre 2010 à l'hôtel Frantz Fanon. Ce premier conclave aura lieu sous forme de cours de formation. Six communications, «La pharmacologie en mésothérapie: matériel, hygiène, asepsie, incidents et accidents», «Anatomie morphologique de la peau», «Généralité Arthrose», «Méso vaccination», «Gon Arthrose», «Cox Arthrose», seront ainsi dispensées par les Dr Djamel Djaïder, Abdelaziz Derder et Nacer Belhocine. «A l'instar de la kinésithérapie et l'acupuncture, la mésothérapie est une technique et non une spécialité», précise le Dr Djaider Djamel, président du collège régional de mésothérapie de Sétif et de la société arabe de mésothérapie, comme pour signifier que les mésothérapeutes ne sont pas là pour piétiner les plates-bandes de leurs confrères spécialistes. L'absence de toxicité est la grande qualité reconnue à la mésothérapie. Il faut savoir que cette médecine douce ciblant, en premier lieu, un public sportif, use de micro-injection en traitant certains problèmes articulatoires, de microtraumatismes, des arthroses, des ostéopathies… Notons en outre que cette technique, indolore, consiste à rapprocher le traitement du lieu de la maladie, c'est-à-dire injecter des médicaments à très faible dose, dans ou sous la peau, là où s'exprime la douleur, avec le minimum d'effets indésirables. Par ailleurs, cette technique a investi le domaine de l'esthétique plastique (la mésothérapie plastique). Enfin, il convient de noter que cette formation spécifique, qui s'étalera sur un certain nombre de séminaires, sera, d'après le Dr Djaider ponctuée par l'obtention d'un diplôme.