Sur les stands d'expositions, des entretiens d'embauche ont été proposés aux étudiants en fin de cycles. Le traditionnel forum de l'université Abderahmane Mira de Béjaïa s'est tenu du mardi à jeudi dernier dans sa quatrième édition au campus d'Aboudaou où le monde productif et l'université ont trouvé un espace pour davantage de rapprochement. Une centaine de stands est partagée entre entreprises économiques et les structures pédagogiques de l'université. Le premier pont qui a permis ce rapprochement a été fait par la signature dans un passé récent de conventions de financement de plusieurs sujets de thèse et aussi pour des projets de recherche impliquant les laboratoires de recherches de l'université. Ceci intervient pour satisfaire une demande du monde productif répondant souvent au souci d'améliorer la qualité de la production. Selon, M. Bezzi, vice-recteur chargé des relations extérieures, la troisième édition du forum a permis de signer deux conventions pour deux projets de recherches dans le domaine de l'activité minière. Pour la 4ème édition, on n'en est pas encore au bilan. Sur les stands d'expositions, des entretiens d'embauche ont été proposés aux étudiants en fin de cycles. C'est ce qui a été au programme d'ailleurs de Cevital, partenaire essentiel de l'université de Béjaïa, qui lorgne les majors de promotions. La veille de ce forum, une formation pratique a été lancée pendant deux jours autour du développement de l'entreprise de technologie et le perfectionnement en management. Assurée par des experts nationaux et internationaux, elle a réuni 150 personnes dont des étudiants et enseignants. Deux thématiques ont été lancées, dont une particulièrement au profit du personnel des entreprises partenaires de ce forum. Il s'agit des outils et connaissances de base pour créer et gérer une start-up et du perfectionnement en management des entreprises. «Il y a eu des projets de création d'entreprises présentés aux experts pour avis et recommandations» affirme M. Azzi. Dans une conférence plénière, le professeur Aourag, directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, puisant dans la même thématique, a débattu de la «gestion stratégique des entreprises» mettant en relief le rôle dévolu à la recherche scientifique dans l'économie nationale. Pour être plus convaincant, il prendra pour exemple un laboratoire de recherche de l'université de Chlef qui a mis au point un compteur électrique «deux fois plus performant que celui de Siemens», c'est-à-dire celui qu'utilise la Sonelgaz. «Vous savez pourquoi l'électricité nous revient cher ? C'est parce que le compteur actuel revient à l'Etat 800 DA chaque année» a-t-il déclaré pendant son intervention. Selon lui, ce compteur typiquement algérien sera fabriqué l'an prochain. «Nous avons installé, a-t-il ajouté, à partir de cette année des cellules de valorisation dans chaque université. Elles privilégieront les projets venant de l'université».