Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales a écarté jeudi 14 octobre 2010 toute possibilité de recourir à des élections partielles pour résoudre la situation inextricable que connaissent plusieurs APC depuis des mois. En réponse ce samedi le14 octobre 2010 à une question sur le non recours par le ministère de l'Intérieur à l'organisation d'élections partielles pour régler le problème de l'impasse dans laquelle se trouvent certaines communes, Ould Kablia a précisé que cette procédure "ne réglera pas le problème qui se pose dans ces cas". Comme solution, le ministre de l'Intérieur préconise le "choix de la concertation et du dialogue en vue d'un règlement des différends existant dans les assemblées locales". Pas moins de 31 APC connaissaient actuellement une situation de blocage à travers 18 wilayas du pays pour des diverses raisons dont le retrait de confiance, de sérieux conflits entre les membres de l'APC ou des poursuites judiciaires lancées à l'encontre de certains d'eux, selon des sources officielles. Depuis la mise en oeuvre du code communal, l'administration n'a eu recours à cette procédure exceptionnelle qu'une fois, en vertu d'un décret présidentiel durant les années 1990 pour des raisons "politiques et sécuritaires", a souligné le ministre. Oud Kablia a précisé que l'application des dispositions de l'article 34 du code communal prévoyant la dissolution et le renouvellement total de la composante de l'APC demeure le dernier recours pour l'administration, en raison "des retombées négatives que pourrait avoir cette procédure". Il a affirmé que "de tels cas ont été pris en charge dans la nouvelle mouture du code communal et de wilaya qui sera soumise ultérieurement au parlement pour enrichissement et examen".