Un bilan de l'inspection régionale du travail (Chlef, Relizane, Aïn Defla et la partie est de Mostaganem) fait ressortir, selon l'inspecteur régional adjoint, Abdelkader Meziane, une hausse des activités de contrôle pour prévenir les dépassements et les conflits pouvant surgir des violations ou de la non application de la réglementation en vigueur. Ainsi, pour la période allant du 2 janvier au 30 septembre 2005, les inspecteurs ont effectué 3 338 visites ordinaires, 381 contre-visites et 175 visites spéciales touchant aussi bien les entreprises privées que celles du secteur public. Ces missions ont permis de relever 3 455 infractions pour lesquelles on a dressé 520 procès verbaux d'infractions et 2 284 mises en demeure. De même, 376 observations ont été émises pour non observation des règles d'hygiène et de sécurité. Parmi les irrégularités relevées, figurent le non paiement des salaires et l'absence de registres réglementaires, des fiches de paie, de médecine du travail et de déclaration des travailleurs à la sécurité sociale. Violation de la réglementation Il est a signaler que les textes en vigueur ont subi des amendements depuis novembre 2004, ce qui renforce le pouvoir de contrôle des inspecteurs du travail et leur permet de vérifier si les travailleurs ont été déclarés ou non par leurs employeurs auprès de la CNAS. « Nous avons désormais les moyens de contrôler ce volet important de la relation de travail dans le but de combattre le travail au noir qui a été constaté ces derniers temps dans beaucoup d'entreprises et dans les secteurs du commerce et de l'agriculture », indique M. Meziane. Les enfants n'échappent pas à ce phénomène pour des raisons sociales et économiques. Ils sont recrutés souvent pour effectuer des tâches pénibles et sont de surcroît mal rémunérés, particulièrement dans les exploitations agricoles, la production et les activités de service. Le même responsable nous apprend que deux brigades, comprenant chacune deux inspecteurs du travail, ont été affectées spécialement au contrôle des lieux de travail concernés. Il en ressort des cas de violation de la réglementation en la matière comme, par exemple, le fait de recruter des enfants âgés entre 16 et 19 ans sans l'autorisation de leurs parents ou de leurs tuteurs.