Au cimetière, c'est surtout le vendredi que les visiteurs choisissent pour venir prier devant les tombes, qu'ils rafraîchissent à coups de jerricans d'eau, après avoir garé leur voiture juste à côté. Les voies sont étroites au cimetière de Aïn-Beida, qui vient de faire l'objet d'une opération de volontariat pour assainir les lieux et, surtout, enlever ces amas de bouteilles en plastique que des citoyens peu respectueux des règles de bienséance abandonnent sur les lieux. D'autre part, il a été installé 120 bacs à ordures pour recevoir tous les déchets solides. Le service des pompes funèbres vient de réaliser un bureau administratif pour gérer le cimetière, ses tombes. Il reste cependant à régler le problème du stationnement des voitures sur les voies ne permettant le passage que d'un seul véhicule. Vendredi dernier, une altercation a mis aux prises deux automobilistes, celui qui voulait passer et l'autre, qui s'était garé pour aller prier devant la tombe d'un proche parent. La prière a duré un peu trop, ce qui a fait sortir de ses gonds l'autre usager. Et pourtant, il existe deux grands parkings à l'intérieur du cimetière. Celui qui a été mis en service sur la grande esplanade de la mosquée et l'autre, ouvert à l'entrée du cimetière. Avec le temps, le cimetière de Aïn Beïda sera, lui aussi, voué aux embouteillages, au niveau des petites rues. Comme la circulation routière dans certains axes de la ville et de sa périphérie. Elle se traduira souvent par des bouchons indescriptibles, créant ainsi une situation qui se traduira certainement par des scènes de pugilat entre automobilistes qui ne respectent même pas la mémoire des morts.