Mohamed Ould Saleck Beheite, directeur du journal mauritanien Le Mehariste : « C'est une rencontre très enrichissante dans le sens où les contacts entre journalistes maghrébins sont rares. Mais l'espoir est grand maintenant de voir d'autres rencontres se tenir très prochainement. » Uli Remmel, journaliste allemand de Rheinpfalz et membre de la FIJ : « Y a beaucoup de choses à faire pour la presse dans les pays maghrébins. C'est vrai qu'il y a des différences d'appréciation par rapport aux pratiques journalistiques d'un pays à un autre, mais il y a partout un besoin de formation continue et de recyclage. » Mahtat Rakas, journaliste du journal marocain Bayane El Youm : « Il faudrait justement rechercher toutes les possibilités pour multiplier les contacts. C'est la seule manière pour transcender le politique et organiser les sociétés civiles maghrébines vers une intégration qui prend en charge ses problèmes et assure des réponses à ses préoccupations de l'heure. » Mahmoud Dhaouadi, journaliste à La Presse de Tunisie et membre du Syndicat des journalistes tunisiens (SJT) : « Les journalistes maghrébins doivent être solidaires les uns des autres. Ils doivent créer des mécanismes de contact permanent pour se concerter sur des problèmes communs. En cela, les ONG étrangères sont là pour offrir leur assistance et leur expertise. » Bachir Znagui, membre du Syndicat national de la presse marocaine (SNMP) : « La profession a besoin de mieux s'organiser au plan professionnel et socioéconomique. Il est utile d'avoir des organisations bien structurées comme les syndicats des journalistes ou les fédérations des éditeurs. » Choukri Ben Nessir, journaliste à La Presse de Tunisie et membre de l'Association des journalistes tunisiens (AJT) : « Le sommet de l'information qui se tiendra ce mois-ci à Tunis constitue une occasion de coordonner nos efforts en matière de nouvelles technologies de l'information et de la communication. »