Djamal Ould Abbès, ministre de la Santé, a insisté sur l'indispensable mise en place d'une formation spécialisée en gériatrie et un cadre législatif structurel pour assurer la prise en charge médicale des personnes âgées. Abondant dans le même ordre d'idées, Moussa Arrada, doyen de la faculté de médecine d'Alger et président du Conseil national d'éthique des sciences de la santé, a expliqué que le premier pas consistait à former des spécialistes. La seconde étape, selon le même spécialiste, est de décider de l'endroit de cette prise en charge médicale. «La forte probabilité est de créer des unités spécialisées en gériatrie dans certains hôpitaux», a-t-il avancé, soulignant «que la mise en place d'hôpitaux entièrement spécialisés en gériatrie n'est pas une bonne idée, car de telles structures courent le risque de se transformer en mouroir ou en maison de vieillesse.