23 ressortissants africains ont été arrêtés par les différentes unités du groupement de la gendarmerie durant le mois d'Octobre dernier. Il s'agit de 11 marocains, 4 nigériens, 4 maliens, 1 camerounais, 1 ressortissant tchadien, 1 congolais et 1béninois. Par ailleurs, 17 immigrants clandestins ont été appréhendés, la semaine dernière, au niveau de la localité de l'USTO (10 marocains, 3 nigériens et 4 maliens). Pour rappel, au cours des 9 premiers mois de l'année en cours, 305 africains ont été arrêtés pour immigration clandestine dont 56 Marocains. Ainsi et dans le cadre de la lutte contre ce fléau, une commission de wilaya vient d'être installée. Elle sera chargée, vu l'ampleur du phénomène, de suivre l'évolution des flux migratoires et de proposer des mesures appropriées. Un drame humain L'Algérie, par sa position géographique et sa relative aisance économique, comparée aux pays africains, est aujourd'hui considérée comme un pays de transit, une destination temporaire. Les anciens réseaux de passeurs se tournent vers l'Algérie où des flux incontrôlés de migrants utilisent notre territoire comme un passage obligé vers l'Europe. Néanmoins, les chiffres restent en deçà de la réalité car de nombreux clandestins échappent à la vigilance des services de sécurité. L'immigration clandestine s'accompagne souvent des autres formes de grande criminalité tels que la contrebande, le trafic de stupéfiants et d'armes, la contrefaçon, la prostitution et la falsification de documents. Ce qui constitue une atteinte à l'ordre public et crée des risques sanitaires et des tensions. Ce phénomène a également des répercussions économiques puisqu'il constitue une main d'œuvre « bon marché » qui a entraîné un marché de l'emploi clandestin florissant dans certaines grandes villes du pays.