La Fédération algérienne de football (FAF) planche sur ses statuts en procédant à une remise à niveau globale des textes conformément aux recommandations que la FIFA adresse assez régulièrement aux associations qui lui sont affiliées. Pour rappel, deux chapitres du décret exécutif 405-05, à savoir la limitation du mandat et le nombre des experts au sein de l'assemblée générale ont été source de problème pour la FAF vis-à-vis de la FIFA. Depuis, les choses ont repris leur cours normal. C'est pour mettre fin à cette situation que le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) s'est de nouveau penché sur ce volet pour écarter toute menace de sanction de la part de la FIFA. Les deux points soulignés ci-dessus sont à l'étude pour évacuer définitivement tout problème qui pourrait surgir à cause d'eux. Le MJS et la FAF travaillent dessus depuis quelques semaines avant que la fédération ne rende sa copie à la FIFA avec des statuts conformes à ceux de l'instance internationale. La FAF n'est pas la seule fédération au monde concernée par la mise à niveau de ses statuts. Toutes les autres associations le font à chaque fois que la FIFA introduit une nouveauté ou un changement dans ses textes. Dans le même chapitre, la FIFA a menacé de suspension la Fédération togolaise de football si d'ici la fin de la première semaine de novembre prochain elle ne tient pas son assemblée générale pour l'élection du nouveau président et du comité exécutif. C'est d'ailleurs le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui supervisera cette opération électorale. La FIFA l'a mandaté pour cette mission.