- Les habitants du douar Ahdaheda se plaignent Après diverses correspondances adressées aux différents responsables de la wilaya, les habitants du douar Ahdaheda, commune d'Aïn Skhouna, ont eu recours à la presse pour exposer les problèmes auxquels ils sont confrontés quotidiennement. Estimée à une population de 1000 résidants, la petite localité, selon les pétitionnaires, est abandonnée à son triste sort. Les contestataires ont déploré l'absence de réseaux d'assainissement, le manque d'eau, l'inexistence d'éclairage public, la dégradation de l'état des routes qui ne sont pas bitumées, l'absence de transport et de salle de soins. À cet effet, la population du douar espère trouver une oreille attentive et un écho favorable auprès des responsables pour prendre en charge leur agglomération.
- Haï Mejdoub craint les inondations Les habitants du bidonville Haï Mejdoub se sont affolés, dès les premières précipitations, en raison de leurs très modestes demeures qui risquent de s'écrouler ou d'être emportées par les eaux en furie lors des fortes précipitations et des crues de l'oued. L'association de Haï Mejdoub lance un appel aux responsables de la wilaya et les invite à constater, de visu, l'état des lieux car il y a péril en la demeure. La panique de ces résidants est en somme légitime car, déjà, en novembre 2008, lors des crues de l'oued, quatre habitations avaient été détruites par les eaux. Fort heureusement il n'y avait pas eu de victimes.
- Du cheptel dans les quartiers périphériques Les quartiers périphériques de la ville, à l'image du quartier populaire Haï Boukors (32 000 habitants) se caractérise par l'élevage d'ovins, de volailles et autres animaux en plein tissu urbain. Les riverains se sont plaints des odeurs, fort gênantes, qui ont entrainé chez certains des allergies ou des infections pulmonaires, mais rien n'a été fait depuis de très longues années. À Haï Mejdoub, c'est l'impuissance ou l'indifférence des responsables, qui n'arrivent pas à mettre fin aux activités de cette écurie qui empoisonne les citoyens et, cela, depuis de très longues années. Pourtant, il existe de nombreuses associations de protection de l'environnement qui évitent de soulever ce problème, se contentant de volontariats épisodiques pour embellir les cités.