La liberté économique est en régression en Algérie. C'est le rapport annuel 2010 de la liberté économique dans le monde arabe qui le souligne. L'Algérie est créditée du score de 5.5 contre 5.7 l'an dernier. Pour les rédacteurs de ce rapport, l'Algérie affiche un taux faible de liberté économique. Ce qui influe grandement sur sa croissance économique. Les dernières options économiques choisies par le gouvernement ont intrigué les experts internationaux. Et pour cause, en matière de liberté de commerce à l'international, de réglementation du crédit, du travail et des affaires, l'Algérie donne l'impression qu'elle se referme sur elle-même. Du coup, sur 16 pays arabes ciblés par ce rapport, l'Algérie vient en dernière position ! En revanche, Bahreïn est classé en tête des pays arabes en matière de liberté économique et le Koweït vient en deuxième position ainsi que le Liban. En Afrique du Nord, c'est la Tunisie qui obtient le meilleur score. Réalisé conjointement par l'Institut Fraser, un prestigieux bureau d'étude canadien, la Fondation internationale de recherche (FIR) d'Oman, et le bureau du Caire de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté (FNF), ce rapport tient à prouver le lien entre la prospérité et la liberté économique.