Un groupe de jeunes volontaires, amoureux de la nature, se sont regroupés autour d'une association pour la préservation de l'environnement. C'est un mouvement timide, mais significatif d'un trio de jeunes universitaires, originaires de l'ex-Césarée, qui avait décidé au départ d'agir en faveur de la protection de leur plage (Tizirine, ndlr), en créant avec leurs moyens dérisoires une association. Mare nostrum, qui signifie «notre mer», tel est le nom de cette association. Celle-ci s'est engagée déjà dans la promotion et la sensibilisation des jeunes filles et garçons pour la préservation de l'environnement au sens pluriel du terme. A présent, l'association, agréée par la wilaya de Tipasa depuis le mois de septembre 2010, compte 20 membres et une centaine d'adhérents. Tous ces jeunes qui avaient rallié Mare nostrum partagent les mêmes idées en matière de sauvegarde de l'environnement naturel. Nettoyage des plages, randonnées culturelles en compagnie d'un guide et excursions éducatives sont les premiers pas déjà entamés par «ces jeunes Verts» depuis la mise en application de leur programme. Fethi Chennaoui, 32 ans, est le leader de cette association. Il affiche sa satisfaction quant au travail réalisé par ses pairs, sans tambour ni trompette. Le plan d'action de cette association est très riche. Ambitieux et téméraire, ce mouvement de jeunes «éboueurs des plages» a pourtant besoin d'un soutien matériel et d'un lieu pour regrouper en permanence les membres de leur association. La protection de l'environnement, notamment du littoral, est une tâche perpétuelle. Les universitaires de Mare nostrum de l'ex-Césarée, qui ne sont pas bavards, passent leur temps à proximité de la mer, leur espace d'évasion, de rêve, pour atténuer les agressions contre le littoral, en attendant l'arrivée des grands moyens d'une part et d'autre part, la présence et la mobilisation sans complaisance des élus communaux et leurs «satellites locaux», afin de protéger les paysages paradisiaques de cette partie de la côte de la wilaya de Tipasa.