En dépit des efforts déployés pour couvrir tout le territoire de la wilaya par le réseau d'électrification rurale et l'argent investi dans cet objectif, il se trouve toujours des villages qui utilisent des moyens d'un autre âge. Les mechtas de Sidi Lahcen, Ben Hadouche et Zebiri, dans la commune d'El Kasbat forment un exemple insoupçonné de résidus du sous-développement. A l'occasion de la visite effectuée, la semaine dernière, par le nouveau wali sur le territoire de la daïra de Ras Laâyoun, des habitants de ces villages ont approché le chef de l'exécutif pour faire part de leurs doléances et exposer ce problème avant de demander qu'ils soient reliés au réseau de Sonelgaz. Ces villages constitués d'une cinquantaine de foyers n'ont pas connu, depuis l'Indépendance, le confort de l'électricité. Selon leurs représentants, le câble électrique longe pourtant la route adjacente à leurs hameaux, ce qui devrait faciliter le branchement.