La disparition des passages cloutés empoisonne davantage les écoliers et les personnes âgées qui doivent slalomer entre les véhicules pour rejoindre l'autre voie piétonnière. Le calvaire des automobilistes et des piétons, qui dure depuis plusieurs années à travers toutes les artères de la ville, n'est pas prêt de connaître son épilogue. Le plan de circulation de la ville tarde à voir le jour. Ainsi, les bouchons s'étirent, parfois à perte de vue, les intersections noyées sous le flot de véhicules et pour clore ce tableau peu reluisant. Les feux de signalisation tricolores, installés au niveau de trois carrefours urbains, sont inopérants. La situation est devenue ingérable pour les policiers chargés de réguler la circulation en milieu urbain en des points névralgiques de la ville. La signalisation horizontale a été gommée et même les passages cloutés réservés au piétons ont disparu, empoisonnant davantage les écoliers et les personnes âgées qui doivent slalomer entre les véhicules pour rejoindre l'autre voie piétonnière. Celle-ci est souvent squattée par des commerçants hargneux. Il ne se passe pas un jour sans que l'on enregistre une personne victime d'un accident de la circulation ou à défaut des dommages matériels. Le bilan reste toujours très lourd puisqu'en nette régression. Plus d'une vingtaine de personnes en ont fait les frais au cours du mois d'octobre de cette année.