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Les tarifs du nettoyage au Kärcher
Publié dans El Watan le 14 - 11 - 2005

La nouvelle " miraculeuse " d'une croissance du PIB sans doute moins atone que prévu en 2005 a apporté du baume au cœur du gouvernement français cette semaine. Il en avait bien besoin, au bout d'une quinzaine brûlante de violences sociales qui a remué le couteau la ou cela fait mal dans sa politique économique.
Grâce à un rebond de l'activité au troisième trimestre, le solde de la croissance devrait donc plutôt se situer entre 1,5 % et 2%. Les prévisions de début de l'année parlaient de 1,1%. La situation va-t-elle donc si mal au point ou une petite fraction de point de taux de croissance puisse être célébrée comme un triomphe hexagonal ? En vérité, nous n'en sommes pas loin. La France affiche avec 10 % l'un des taux de chômage les plus hauts de l'UE d'avant l'élargissement. Elle navigue depuis trois ans loin au dessus des limites permises - par le pacte européen - des déficits publics et se trouve - avec l'Allemagne et l'Italie - au ban de la commission de Bruxelles pour son non respect de la discipline budgétaire communautaire. Et pour ne rien arranger, son commerce extérieur qui faisait un de ses atouts économiques, ne réalise plus les mêmes excédents depuis deux ans. La marge de manœuvre économique du gouvernement De Villepin paraissait déjà étroite à 18 mois d'une élection présidentielle lancée prématurément par Nicolas Sarkozy, le ministre de l'intérieur et surtout chef de l'UMP, le grand parti de la droite majoritaire à l'assemblée . Aujourd'hui, après l'Intifada des banlieues, elle semble nulle. Entre les exigences de ses engagements européens et la montée en puissance d'une contestation populaire sans pareille depuis le retour de la droite aux affaires, Paris ne peut plus, comme il a tenté de le faire avec le cabinet De Villepin, danser un pas de deux. Satisfaire Bruxelles en poursuivant la baisse de ses déficits et contenter Marseille en garantissant le renflouement de la SNCM et son maintien dans le giron de l'Etat. La contestation sociale, longtemps confinée dans la défense des acquis du service public, a massivement gagné le secteur privé cet automne après le choc de la délocalisation du géant américain de l'informatique Hewlett Packard (HP). Avec les émeutes des banlieues parisiennes puis de la France entière, le message en devient plus pathétique. Le front de la cohésion sociale brûle de toutes ses urgences. Les premières mesures annoncées par Matignon ont recours à la dépense publique. Il en sera sans doute ainsi encore dans les semaines qui viennent pendant lesquelles la tension sociale promet de rester vive. Il faudra faire face et espérer que le redressement de la croissance réserve à Bercy - le ministère de l'économie - quelques autres heureuses surprises afin de générer au plus vite plus de ressources pour l'Etat. Dans le nouveau contexte social et politique qui se dessine depuis la rentrée, même les prévisions de recettes - plusieurs dizaines de milliards de euros- devant provenir des privatisations des sociétés d'autoroute et surtout de EDF risquent de faire défaut. La priorité " nettoyer au Kärcher la racaille dans les cités " risque bien de devenir " surtout ne pas aggraver la fracture sociale ", un thème qui avait valu à Jacques Chirac de retourner une situation fortement compromise avant l'élection présidentielle de 1995.

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