Dans l'une des étables de Chemérik, un quartier populaire sis au chef-lieu de la wilaya et reconnu par l'élevage en milieu urbain, vit depuis plus d'une année dans des conditions déplorables une famille composée de cinq membres. «Toutes nos correspondances auprès des responsables locaux sont restées lettres mortes», a tenu à nous déclarer le chef de famille. «Nous sommes des Algériens comme tous les autres et je pense que nous méritons d'être considérés en tant que tels pour du moins nous préserver une certaine dignité» a-t-il tenu à nous confier. Dans un coin délimité par une toilé cirée et où tous les vecteurs d'incommodité sont réunis comme l'humidité, le branchement illicite au réseau d'électricité et surtout les émanations des odeurs nauséabondes, survit cette famille menacée surtout par les morsures des rats. «La femme, une jeune, nous raconte les souffrances de ses enfants en affirmant que deux de ses trois enfants sont atteints d'asthme, ceci au moment», précise-t-elle, «où l'un est sous contrôle médical suite à une morsure». Cela dit, la petite famille sollicite les instances concernées pour venir à sa rescousse.