L'éboulement d'une tranchée a entraîné la mort de deux ouvriers âgés respectivement de 21 et 25 ans. Les deux victimes ont été ensevelies sous des tonnes de sable alors qu'elles s'activaient à la mise en place du système d'AEP devant alimenter la bourgade de Mirat, un douar qui surplombe le barrage du Kramis, au Sud de Aâchaâcha. Tous deux travaillaient pour un entrepreneur en travaux publics. Il a fallu plus de deux heures aux secouristes pour sortir les corps des malheureuses victimes. L'accident est arrivé avant-hier mardi sur le chantier devant relier le douar au réseau d'eau potable. La nouvelle a plongé toute la région dans une immense douleur accompagnée d'une sourde colère. Car si l'une des victimes, originaire de Mazouna, bénéficiait de la protection sociale, la seconde, native de la région où le drame s'est déroulé, en était dépourvue. Ce qui repose encore une fois le sempiternel problème de la protection des travailleurs dont un grand nombre n'est jamais déclaré à la sécurité sociale.