C'est un véritable cri de détresse que lance la mère de la petite Sarah Djabar, âgée d'à peine 4 ans, pour une prise en charge médicale de sa fille dans un établissement étranger. Sarah, née trisomique, a été opérée au cœur à l'âge de 7 mois à Bou Ismaïl (Alger). A l'âge de 14 mois, elle a commencé par avoir des problèmes articulaires aigus ayant entraîné des anomalies au niveau du genou droit (luxation de la rotule). Mme Djabar, qui travaille au lycée polyvalent de Béchar, se démène alors pour sauver sa fille en s'adressant, pour des consultations, à plusieurs professeurs orthopédiques à Oran et à Alger, notamment à l'hôpital de Douéra. Documents médicaux à l'appui, les spécialistes qui ont examiné l'enfant ont, dans leurs diagnostics, conclu, souligne-t-elle, au transfert de la petite Sarah dans un établissement à l'étranger pour une réelle prise en charge. Et d'ajouter que ces mêmes praticiens de la santé ont prévenu la mère qu'à défaut d'une guérison à temps, la petite Sarah risque une arthrose juvénile, appelée scoliose et craniosténose. L'invitation par une association humanitaire basée à Grenoble (France) pour prendre l'enfant en charge que la dame s'empresse d'exhiber n'a pas pour autant convaincu les autorités consulaires de France à lui délivrer un visa pour se rendre dans ce pays. Afin d'épargner davantage des souffrances à sa fille, elle serait prête, dit-elle, à prendre elle seule en charge tous les frais résultants de l'hospitalisation de son enfant dans un établissement étranger, pourvu qu'elle obtienne un visa de sortie dans un pays disposant de compétences et moyens appropriés pour guérir sa fille. Elle lance un cri pathétique en direction de la commission régionale de transfert des malades à l'étranger et au ministère du Travail et des Affaires sociales pour intervenir en sa faveur. Prêtera-t-on une oreille sensible à ce cas humanitaire ?