Le ministre japonais des Affaires étrangères, Seiji Maehara, effectuera les 12 et 13 décembre prochains une visite officielle en Algérie. «Le ministre des Affaires étrangères viendra dans le cadre d'une tournée dans la région du Maghreb. Il fera une escale à Tunis avant de venir à Alger le 12 décembre. C'est une visite de deux jours ayant pour objectif de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays, tant au plan politique qu'économique», indique une source proche de l'ambassade du Japon à Alger. Le programme de la visite, explique notre source, n'a pas encore été rendu public. «C'est le ministère algérien des Affaires étrangères qui devra élaborer ce programme», précise la même source. Le chef de la diplomatie nippone devra rencontrer le président Abdelaziz Bouteflika ; il s'entretiendra également avec le ministre algérien des AE, Mourad Medelci. Il est clair que le responsable japonais et les autorités algériennes examineront les possibilités de renforcer la coopération entre les deux pays, en particulier dans le domaine économique. Le ministre japonais devra discuter avec les responsables algériens des questions liées à la coopération, à la promotion de l'investissement japonais en Algérie. Les Japonais, présents en Algérie avec une quinzaine d'entreprises qui activent en particulier dans les hydrocarbures, s'intéressent également au développement des énergies renouvelables, notamment l'énergie solaire. Dans ce sens, notre source révèle l'intention du pays du Soleil-Levant de développer le Sahara Solar Breeder (SSB) ou Super Apollo, qui ressemble à l'initiative allemande Desertec. «Il y a une coopération entre l'Université des sciences d'Oran (USTO) et des chercheurs japonais de l'université de Tokyo pour la création d'un centre de recherche sur le développement des technologies solaires pour appuyer le projet Apollo», affirme-t-on. Le projet japonais prévoit la production de silicium, qui entre dans la fabrication des panneaux photovoltaïques, à partir du sable du désert. Ce qui est une nouveauté. Le ministre japonais tentera également d'obtenir des autorités algériennes plus d'informations sur les dernières mesures économiques prises. Des informations que les opérateurs japonais veulent comprendre avant de s'engager dans le marché algérien.