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Désaffection pour l'habitat rural Wilaya de Boumerdès
Publié dans El Watan le 11 - 12 - 2010


Les embûches bureaucratiques et l'insécurité qui frappe les villages ont dissuadé les citoyens de postuler à cette formule d'aide au logement. Depuis 2002 à ce jour, pas plus de trois mille habitants ont bénéficié, dans la wilaya de Boumerdès, de la formule dite «Aide au logement à l'habitat rural». «Cela représente moins de 10 % de ce qui a été fait dans d'autres wilayas», a commenté le wali, M. Abbès, lors d'une réunion tenue dernièrement avec les P/APC. Pourtant la wilaya compte des communes rurales où les citoyens vivent encore dans des habitations précaires. Dans les villages des communes de Chabet, des Issers, de Timezrit, Bordj Menaiel, Naciria, Taourga, Afir, Ammal, Beni Amrane et Keddara, les prétendants à cette aide de l'Etat sont confrontés au problème de l'acte de propriété de terrains. Depuis près de deux ans déjà, l'administration tergiversait, avant de trouver enfin une solution ; ce document, qui était impossible à avoir là où les terres ne sont pas cadastrées, a été remplacé par un simple certificat de possession que peut délivrer le P/APC après une enquête des services compétents. Mais, toujours est-il que la bureaucratie empêche encore de nombreux candidats à ce type de logements d'aller jusqu'au bout de leur rêve. La rencontre a été saisie par le wali pour ordonner aux premiers magistrats des communes à faciliter au maximum l'accès à la formule d'aide de l'Etat pour que les citoyens puissent en bénéficier très vite. «Les dossiers doivent être instruits dans les 10 jours qui suivent leur dépôt au niveau des APC et transmis à l'agence foncière, qui ne devrait pas excéder 15 jours pour les renvoyer à la cellule de suivi de l'APC», avait clamé M. Abbes à l'adresse des responsables présents, en les avisant que la wilaya de Boumerdès venait de bénéficier de 1000 autres logements dans le même cadre. Cependant, les blocages rencontrés par les citoyens ont fini par détourner ces derniers de la formule, d'où une certaine difficulté à les ré-intéresser, étant donné que la désaffection pour le logement rural semble avoir d'autres causes de dissuasion, en plus des embûches bureaucratiques. C'est le signe premier de l'échec de toute la politique paysanne du gouvernement, pense-t-on. Dans la wilaya de Boumerdès, les zones rurales sont infestées de terroristes, d'où désertion massive des villages par leurs habitants, qui se laissés par l'Etat à la merci de l'insécurité. Dans les villages éprouvés par ce fléau, il n'en est resté que de malheureuses familles n'ayant aucune possibilité d'aller ailleurs. De plus, pour bénéficier de cette aide, il faut d'abord être en mesure de réaliser une partie des travaux, ce qui n'est pas une mince affaire pour beaucoup. Il n'y a pas dans les villages de notre wilaya de citoyens prêts à courir l'aventure, sinon le risque, d'entamer une construction, se plaint-on. Dans leur esprit, la menace de l'exode plane toujours, d'où cette peur de perdre et leur argent et leur énergie dans une entreprise qu'ils risquent d'abandonner du jour au lendemain. Aussi, avoue-t-on, l'échec de la formule de l'habitat rural dans la wilaya, comme de celle du PPDRI d'ailleurs, démontre que ce qui restait de la paysannerie a presque été totalement anéanti. Qui peut convaincre des jeunes ayant regagné, durant les années 1990, des centres urbains, ou encore ceux qui y sont nés au cours de ces années, après l'exode massif de leurs parents imposé par la dégradation de la situation sécuritaire, de retourner dans leurs villages ? Sans une totale sécurisation dans ces villages, où les commodités les plus élémentaires manquent encore cruellement, personne ! répondrait-on. De plus, le réseau routier dans la wilaya de Boumerdès, y compris dans les centres urbains, est quasiment tout dégradé, alors que le transport vers les villages, non dotés dans leur quasi-totalité d'infrastructures nécessaires, fait en plus cruellement défaut. L'habitat rural, c'est d'abord une question de sécurité, de développement et d'emploi. Or, aucun village de la wilaya ne compte la moindre unité de production, de transformation, de conditionnement ou autre à même d'employer les jeunes susceptibles d'être attirés par la campagne. S'il faut revenir chaque soir en ville après avoir passé la journée au village, autant habiter en permanence en cette dernière.

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