Constantine souffre énormément du problème de la surcharge des classes dans les établissements scolaires. Ce problème est "essentiellement dû aux retards accusés dans la construction d'infrastructures inscrites au titre du quinquennal 2005-2009", a estimé lundi la direction de l'éducation de la wilaya. Ce problème est notamment posé dans les communes d'El Khroub, particulièrement dans les nouvelles villes Ali Mendjeli et Massinissa ainsi que dans la commune de Ain Smara, en raison, surtout, de "l'arrivée de nouveaux élèves issus de familles relogées dans ces localités dans le cadre du programme d'éradication de l'habitat précaire", précise-t-on du côté des services de la wilaya. Pour leur part, les responsables de la direction du Logement et des équipements publics (DLEP) ont reconnu, par ailleurs, ce retard qui concerne en particulier la réalisation de deux établissements d'enseignement moyen (CEM) totalisant 1.600 places et un lycée de 1.000 places à Ali Mendjeli. "Le manque d'entreprises de construction disposant du savoir-faire et de compétence nécessaires, ainsi que la rareté, voire l'inexistence d'assiettes de terrain, continuent de constituer, également, un handicap majeur pour la construction des projets inscrits", expliquent les responsable de la DLEP. Dans ce contexte, le problème de surcharge des classes ne devrait être résolu qu'à partir de la prochaine rentrée scolaire, à la faveur de la réception de ces trois établissements, en attendant le lancement prochain de deux nouveaux lycées dans les communes de Messaoud-Boudjeriou (1.000 places) et de Ain Abid (800 places).