Les 36 Algériens interceptés au large de Tabarka par les gardes-côtes tunisiens n'ont pas encore été libérés par les autorités tunisiennes. Ils ont été transférés hier au consulat algérien de Tunis par les autorités locales pour les besoins d'identification. Notre représentation diplomatique a été saisie officiellement, selon des sources diplomatiques, par les autorités de Tabarka lui annonçant l'arrestation de 36 candidats à l'émigration clandestine naviguant à bord de deux embarcations dans les eaux territoriales tunisiennes. Lors de leur audition par les gardes-côtes de la ville de Tabarka, les harraga ont déclaré être de nationalité algérienne, ajoute la même source. Ils seront encore une fois interrogés par les agents de l'ambassade algérienne de Tunis pour confirmer leur origine avant d'être reconduits, munis d'un laissez-passer, aux frontières terrestres algériennes où ils seront arrêtés et présentés à la justice. A l'affût de la moindre information ayant trait au sort de leurs enfants, les familles des 36 harraga sont impatients de les revoir sains et saufs. Saisie de l'évènement, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH) de Annaba a réagi à sa manière en programmant, aujourd'hui, une conférence-débat sur le thème «La croissance actuelle des tentatives d'émigration irrégulière et le devenir des disparus en mer».