L'hiver des habitants de Lardjem est synonyme de gadoues, de coulées de boue, de mares, d'inondations et des laves de détritus emportées par les eaux des ravines qui surplombent la localité. «Depuis que nous avons ouvert les yeux dans ce monde, nous avons remarqué que les travaux de correction du lit de l'oued Tamellahet qui borde notre village n'ont pas encore été achevés et se succèdent périodiquement», déclarent des habitants. «D'après nos parents plusieurs projets ont englouti des milliards et des milliards et la correction de ce fameux lit d'oued n'est pas encore achevée», ajoutent des jeunes. Pour sa part, le directeur de l'hydraulique annonce, qu'après les travaux de la première tranche, une deuxième tranche similaire consistant en la protection de la ville de Lardjem contre les crues et les inondations provoquées essentiellement par l'Oued Tamellahet sera entamée dès le début de la prochaine année 2011. Une enveloppe financière estimée à 600 millions de DA a été débloquée à cet effet. Grace à la réalisation du Barrage de Bouzegza et celui de Tamellahet ainsi que la correction des eaux pluviales qui sont souvent torrentielles, la ville de Lardjem sera définitivement tirée de ce genre de problèmes. Les Bouslimanis sont appelés à s'armer de patience.
