Le projet de la réalisation d'une station d'épuration des eaux usées, sur le littoral de Ténès, avance plutôt bien, selon les informations que nous avons pu recueillir mercredi auprès de la direction de l'hydraulique. Les travaux seront, nous dit-on, lancés au début de l'année prochaine sur le terrain choisi à cet effet à la sortie ouest de la ville. L'étude technique, qui a déjà été achevée, prévoit, en parallèle, la réalisation du réseau de collecte des eaux usées de toute l'agglomération. L'opération a bénéficié globalement d'une enveloppe de 200 milliards de centimes sur le budget du ministère des Ressources en eau. La gestion de ladite station sera, quant à elle, confiée à l'Office national de l'assainissement (ONA) de Chlef, comme c'est le cas pour celle du chef-lieu de wilaya, est-il précisé. Le projet en question est le premier du genre à voir le jour sur le littoral dont les eaux usées, faut-il le signaler, se déversent directement dans la mer. Cela a, bien entendu, eu des conséquences néfastes sur la qualité des eaux de baignade et du rivage en général. L'inscription, donc, d'une STEP pour cette ville côtière a été saluée par la population qui y voit un moyen efficace et indispensable pour la prise en charge de ce grand point noir. Reste celui de la zone industrielle de Sidi Akkacha, au Sud de Ténès, dont le besoin se fait nettement sentir en matière de récupération et de traitement des rejets industriels qui polluent l'Oued Allala.