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Le MDS prône une « dynamique plurielle »
Publié dans El Watan le 17 - 11 - 2005

Le Mouvement démocratique et sociale (MDS) a entrepris, depuis quelques jours, une série de contacts bilatéraux avec les partis politiques de la mouvance démocratique et des associations de la société civile pour la concrétisation d'une « dynamique plurielle unitaire », seule alternative, selon le MDS, à même de faire sortir l'Algérie de l'ornière.
Le secrétaire général du MDS, Hocine Ali, qui s'exprimait, hier, au cours d'une conférence de presse animée au siège central du parti, a précisé que les premiers contacts ont touché, notamment, le Front des forces socialistes (FFS) de Hocine Aït Ahmed, l'Alliance nationale républicaine (ANR) de Rédha Malek, le Comité citoyen pour la défense de la République (CCDR) de Brerhi et l'Organisation de la société civile de la ville d'Oran. Toutefois, une rencontre entre le parti du feu Hachemi Cherif et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) est prévue dans les jours à venir. Au cours de ce point de presse, le leader du MDS a, en outre, établi un diagnostic sans complaisance de la situation qui prévaut en Algérie depuis le référendum du 29 mai dernier. Sur le plan sécuritaire, l'orateur a constaté une recrudescence des actes terroristes dans certaines régions d'Algérie. Néanmoins, a-t-il affirmé, « la flambée de la barbarie intégriste est, cette fois-ci, doublée de diverses formes d'insécurité dues, notamment, à la délinquance, aux viols, aux agressions ». Selon l'analyse du porte-parole du MDS, ces fléaux sont principalement le résultat d'une démobilisation de l'Etat et de la société face au terrorisme. Sur le plan politique, le conférencier a insisté sur « la nature despotique du régime », qui se traduit, selon lui, par « ses interventions musclées là où les citoyens s'insurgent contre la hogra ». Expliquant le rejet des élections partielles en Kabylie, Hocine Ali a estime que « cette échéance risque de consacrer l'effronterie du pouvoir et la recomposition autoritaire du champ politique par la victoire des organisations politiques qui agréent ses propres plans ». Pour expliquer aux citoyens les raisons de ce rejet, les militants du MDS se sont déclarés déterminés à faire figure de francs-tireurs. « Notre travail se poursuivra en direction de la société pour clarifier les objectifs du MDS et les raisons du boycott de cette consultation », a-t-il soutenu. Pour étayer ses dires, l'orateur a affirmé que « les conditions d'organisation du référendum, ses résultats et les conséquences qui en ont découlé montrent la volonté réelle du pouvoir, à savoir son refus de promouvoir et d'encourager la consécration de la citoyenneté ». Ce sont là, entre autres raisons qui ont convaincu le MDS de la nécessité de rejeter ces partielles. Au plan socioéconomique, le successeur de Hachemi Cherif a axé son intervention sur les scandales en série qui secouent, depuis quelques jours, les banques publiques. « Cela renseigne sur la manière avec laquelle sont gelés les institutions et les deniers publics », a-t-il souligné. De l'analyse de l'évolution de la situation sécuritaire, politique et socioéconomique du pays, il ressort, aux yeux du responsable du MDS, trois hypothèses. La première supposition serait la « réémergence » des conditions d'une transition démocratique après une période d'aggravation des rapports entre la société et l'Etat, lesquels rapports seraient marqués par la multiplication des émeutes, la dégradation du climat sécuritaire et la détérioration de la situation socioéconomique. La deuxième hypothèse serait la « maîtrise » de la situation par le pouvoir et ce, par la normalisation de la classe politique, la confirmation de sa nature despotique et l'accélération du processus de ses réformes à l'antipode des intérêts de la société. Dans ce cas, selon le MDS, ce sont les forces productives qui feraient émerger une demande démocratique plus forte. La troisième conjecture serait l'accélération de la décantation à l'intérieur du régime, exigeant un arbitrage de la société, poussant à un dénouement de la crise par une révolution pacifique, à l'issue d'un processus électoraliste raté ou fraudé. Cela permettrait à certains segments du pouvoir de peser dans les évolutions et empêcher que ces dernières ne leur échappent totalement en faveur des forces du changement radical.

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