En bref Soirées de Danse contemporaine Le 2e Festival culturel international de la danse contemporaine, auquel ont participé 13 pays, a pris fin, jeudi soir, au théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi (Alger). La clôture a été marquée par une cérémonie de remise de trophées aux lauréats du concours, organisé dans le cadre de cette édition et auquel ont pris part dix formations. Le 1er prix a été attribué à la compagnie d'Hervé Koubi (France), tandis que les 2e et 3e prix ont été décernés respectivement au Collectif des jeunes artistes marocains et à la Compagnie nationale de danse de Côte d'Ivoire. Le prix spécial du jury est revenu à la troupe de danse de la maison de la culture de Saïda. Le chorégraphe El Hadi Cherifa a également été honoré à cette occasion, et un hommage à titre posthume a été rendu au dramaturge Mustapha Kateb et au danseur de ballet Hadj Brahim Yacine. Des trophées ont aussi été remis aux pays invités d'honneur de cette édition, à savoir la République arabe sahraouie démocratique et la Palestine. Aux côtés des neuf groupes de danse contemporaine, venus de plusieurs wilayas, ont participé à cette rencontre les ensembles artistiques de Tunisie, des Etats-Unis, de Suède, de Syrie, du Portugal, de France, du Mali, du Maroc, de Georgie, de Côte d'Ivoire, d'Espagne, du Liban, d'Irak et d'Italie. Le programme de ce festival comportait des spectacles ainsi que des ateliers et des conférences autour de la danse. Les prix de l'Ahaggar d'or Le film En nakhil el jarih réalisé par le Tunisien Abdelatif Ben Ammar a décroché le grand prix l'Ahaggar d'Or des longs métrages, dans le cadre de la 4e édition du Festival international du film arabe, clôturé jeudi soir à la salle de cinéma Maghreb à Oran, en présence de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi. Le prix spécial du jury est revenu au réalisateur Oday Rachid Othmane (Irak) alors que le prix du meilleur réalisateur a été attribué à Bahij Hojeij (Liban) et celui du meilleur scénario au film Les oubliés de l'histoire réalisé par Hassan Benjelloun (Maroc). Le prix de la meilleure interprétation masculine est revenu au film Es saha (La Place) réalisé par Dahmane Ouzid (Algérie), tout comme celui de la meilleure interprétation féminine. Le prix Ahaggar d'or de la catégorie des courts métrages a été décerné à deux films: Savon propre du réalisateur Malik Amara (Tunisie) et Garagouz réalisé par l'Algérien Abdennour Zahzah. Le court métrage Kandardji du réalisateur Ahd Kamel (Arabie saoudite) a décroché le prix du jury. Un autre prix spécial a été décerné aux films Haous, réalisé par Amine Chiboub (Arabie saoudite), Femme inconnue de Fadjr Yacoub (Syrie) et Ame perdue» de Jihane El Bahar (Maroc). Le Ballet de l'ONCI en Inde Le Ballet de l'Office national de la culture et de l'Information (ONCI) a donné dernièrement plusieurs représentations en Inde, a indiqué, vendredi, un communiqué de l' ambassade d'Algérie en Inde. «Faisant suite à la Semaine du film indien, qui s'est tenu à Alger, du 23 septembre au 2 octobre 2010, les salles d'animation des villes indiennes, à l'instar de Lucknow, Allahabad, Varanasi et New Delhi, ont accueilli 32 danseurs et musiciens du ballet de l'ONCI,du 14 au 22 décembre 2010, pour découvrir les merveilleuses facettes de la chorégraphie algérienne», est-il noté dans le communiqué. Le spectacle de clôture, donné le 22 décembre à l'auditorium Azad Bhavan, a permis au très nombreux public présent de découvrir quelques échantillons de danses algériennes et d'apprécier la richesse et la diversité du patrimoine algérien, a-t-on indiqué de même source. Décès du réalisateur Abder Isker Le réalisateur franco-algérien, Abderrahmane Isker, connu par son nom d'artiste d'Abder, est décédé à l'âge de 90 ans à Paris, a-t-on appris, jeudi, auprès de son entourage. Feu Abder, dont le décès remonte au 14 décembre, s'était singularisé dans les années 1970 en tournant en vidéo analogique des feuilletons et dramatiques de préférence en support film. Ses séries (Un certain Richard Doria, La Passagère) privilégient l'angoisse et le mystère, notamment avec les scénarios de Francis Dubridge. Il était connu aussi pour avoir réalisé des émissions grand public avec Guy Lux et a côtoyé des artistes de renom, comme Charles Aznavour, Dalida et Maurice Chevalier. Avant de quitter l'Algérie pour rallier la France, après la Première Guerre mondiale, feu Abder exerçait à Radio Alger en tant que réalisateur.