La mise en place de ce port ouvrira de nouvelles perspectives au secteur et permettra de désengorger le port d'Alger. Après l'abandon du projet, visant à faire du port de Ténès un port de désengorgement de celui de la capitale, les autorités locales ont été amenées à faire une nouvelle offre au ministère des Travaux publics. Celle-ci consiste en la réalisation d'une nouvelle infrastructure portuaire de dimension nationale, appelée le Port Centre. Selon un des initiateurs du projet, le ministre des travaux publics, Amar Ghoul, a, lors de sa récente visite dans la région, accepté la proposition et s'est engagé à lancer les études nécessaires. Les responsables locaux ont été, pour leur part, chargés de prospecter le site pouvant abriter ce grand ouvrage destiné au transport de marchandises et de voyageurs. La mise en place de ce port ouvrira sans doute de nouvelles perspectives au secteur et permettra, par là-même, de désengorger le port d'Alger qui agonise sous le poids des marchandises en souffrance. Manque d'opérations d'extension Il faut dire que l'option en question était prévue depuis de longue date et avait été relancée par l'ancien ministre des Transports, le défunt Mohamed Meghlaoui, au cours de la visite qu'il avait effectuée au port de Ténès en septembre 2006. «Il n'y a que le port de Ténès qui peut réellement jouer ce rôle», avait-il déclaré, en ordonnant à ses services de lancer l'étude de faisabilité et le plan directeur d'aménagement et de mise à niveau de cette infrastructure. Malheureusement, hormis l'extension des quais sud, le port de Ténès est resté en l'état et n'a subi aucune opération du genre. Ce qui a limité sa capacité d'accueil puisqu'il ne peut accueillir que les navires de moindre tonnage, à l'image de ceux utilisés pour le transport de déchets ferreux et des matières premières. Il n'empêche que le trafic portuaire a enregistré ces dernières années une évolution positive qui s'est traduite par des activités de l'ordre de 22,12 milliards de dinars de janvier à octobre 2010.