On ne cache rien, on donne tout, l'information circulera dans la transparence », c'est en ces termes que s'exprimait Abdelkader Kadi, wali de Aïn Defla au cour d'une rencontre conviviale avec les représentants de la presse locale quelques jours après son installation à la tête de l'exécutif en septembre 2004. Cependant, force est de constater que l'administration locale à Aïn Defla ferme un peu plus chaque jour ses portes rendant difficile pour plusieurs représentants de la presse la quête d'une information fiable et crédible, puisque les sources officielles se dérobent souvent. Cette situation est accrue en raison aussi de l'existence d'une cellule de communication de wilaya au bord de l'agonie. Une rétention de l'information de l'avis de quelques confrères qui ajoute à leur détermination. Ainsi, pour Mansour G. du journal arabophone El Khabar, « l'accès à l'information est rendu très difficile au niveau des services de sécurité ». Pour le correspondant du quotidien d'information (Le Courrier), notre confrère précisera que quelques directions seulement demeurent hermétiques manifestant une grande crainte à l'égard des médias. En revanche, il admettra que dans d'autres services le courant passe. Par ailleurs, affirmera El Hedi K. de la Chaîne I, « certes l'exercice de cette fonction est dur à Aïn Defla espérant tout de même une ouverture dans ce domaine au profit de tous et surtout des citoyens de la région ». Enfin, il y a lieu de relever que le citoyen à Aïn Defla s'est habitué depuis longtemps à faire quotidiennement sa propre revue de presse en puisant dans le fil inépuisable de radio trottoir et demeurant toujours à l'affût du moindre potin. La situation peut-elle nuire ? Peut-être, mais davantage à ceux qui n'admettent pas la théorie de la thèse et de l'antithèse enseignée pourtant dans nos établissements scolaires. Quant aux partisans de la libre circulation des idées, ils peuvent toujours compter sur la perspicacité et l'adhésion du citoyen premier concerné par ce sujet.