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Saïd Karim. Directeur central du marketing à la banque El Baraka Algérie
« Nous lancerons le crédit immobilier dès 2006 »
Publié dans El Watan le 20 - 11 - 2005

Le lancement de nouveaux produits en direction des particuliers à l'instar du crédit véhicule a permis à la banque de se repositionner sur la place bancaire nationale... La banque a mis en place une nouvelle stratégie d'action à partir de 2000, qui lui a permis de ne plus travailler uniquement sur un seul marché, celui des entreprises, mais de diversifier ses marchés, notamment à travers le ciblage des professionnels, mais aussi des particuliers.
Cela nous a permis d'ailleurs de lancer de nouveaux produits à l'instar du crédit véhicule pour lequel nous sommes aujourd'hui leader avec plus de 27 000 véhicules financés. Nous pensons clôturer l'année avec 30 000 véhicules financés. Nous sommes sur un encours d'engagement de 10 milliards de dinars pour ce qui du crédit véhicule, ce qui représente un peu plus du tiers de notre portefeuille engagement.
Le retrait de la CNEP est-il pour quelque chose dans votre succès sur le crédit véhicule ?
Certainement. Nous avons bien évidemment récupéré une partie de la clientèle suite au retrait de la CNEP, mais il ne faut pas oublier également que nous ne sommes pas les seuls à nous lancer dans ce produit.
Qu'est-ce qui fait alors votre force dans ce créneau du crédit véhicule ?
Nous avons compris une chose. C'est que nous devons être plus proches de la clientèle. En plus du fait que nous avons ouvert tous nos points de vente à notre clientèle, nous avons surtout placé au niveau des principaux concessionnaires automobiles des agents de la banque qui proposent sur place des financements à tout client désirant acquérir un véhicule. Nous avons par ailleurs signé des conventions avec des entreprises comme Sonatrach et Hyundai pour les achats groupés.
Comptez-vous lancer d'autres produits destinés aux particuliers ?
L'objectif stratégique à terme de la banque c'est d'arriver à un portefeuille équilibré, autrement dit 50% banque commerciale (entreprises), 50% banque de détail (particuliers). Pour 2006, nous sommes au stade très avancé avec la Société de refinancement hypothécaire (SRH) pour le lancement du crédit à l'immobilier. C'est un produit pour lequel nous avons reçu beaucoup de demandes.
La banque El Baraka vient d'être classée par le mensuel Jeune Afrique dans le top 50 des banques de l'Afrique du Nord. A quoi doit-on ce classement ?
Ce classement est bien évidement le fruit des résultats comptable et financier qui se sont consolidés depuis la création de la banque. Ce qui a été pris comme critère de classement était le total bilan. Ce dernier a connu une progression de l'ordre de 19% entre l'année 2003 et 2004, atteignant le montant de 39 milliards de dinars. S'agissant des dépôts, ils ont pour leur part enregistré un taux de progression de 20% pour atteindre le montant de 30 milliards de dinars. Cet indicateur est très important dans la mesure où il constitue un signe de confiance au moment où le secteur bancaire privé connaît une crise de confiance justement. La position d'El Baraka Bank est fort encourageante dans la mesure où elle occupe actuellement le rang de la septième banque sur le plan national, établi juste derrière les six banques publiques, ce qui fait d'elle par conséquent la première banque du secteur privé. Ce résultat, il faut le souligner, n'a été possible que grâce à une vision stratégique, à une organisation, mais surtout à des hommes qualifiés.
L'évolution de la banque semble se faire dans la discrétion depuis sa création. Pouvez-vous nous tracer l'évolution de votre établissement.
C'est la plus ancienne des banques privées algériennes puisqu'elle a été créée en mai 1991, soit près de 15 ans d'activité. Elle a été créée conjointement par la BADR et le groupe Delal El Baraka qui aujourd'hui est devenu El Baraka Banking Group (ABG). La stratégie de la banque au départ était de ne pas concurrencer les banques publiques qui étaient déjà présentes avec un large réseau d'exploitation, mais surtout de venir en complément et démarrer du point où le reste s'est arrêté. A l'époque en 1991, le secteur privé était encore au stade embryonnaire, d'où l'intérêt de la banque El Baraka d'aller vers ce secteur, de l'accompagner et de grandir avec lui. Effectivement, en termes de clientèle à engagement, 90% de notre portefeuille sont constitués de petites et moyennes entreprises. La banque s'est distinguée par ailleurs par la mise sur le marché de nouveaux produits qui n'existaient pas en Algérie, notamment ceux ayant trait au banking islamique. Nous sommes aujourd'hui les seules à fournir ce type de produit qui est différent des autres produits en termes de montage.
C'est quoi le banking islamique ?
Le banking islamique signifie que la banque ne fait pas du commerce de l'argent, autrement dit, elle n'achète pas et ne revend pas de l'argent. Elle considère que la monnaie a une valeur de stock et d'échange, mais elle ne peut pas en elle-même être créatrice de surplus monétaire sans qu'au préalable elle soit transformée en un bien réel ou une prestation de services.
Comptez-vous ouvrir d'autres agences à l'échelle nationale ?
Nous avons démarré en 1991 avec une seule agence, 40 personnes, une centaine de clients et quelques centaines de comptes. Au jour d'aujourd'hui, nous sommes à 16 agences, dont 11 opérationnelles et 5 en cours d'aménagement et d'ouverture. Ces dernières seront implantées comme suit : deux agences à Alger (Chéraga et El Harrach), une à Sétif, une à Ghardaïa et une à Skikda. Nous prévoyons d'ici 2009 atteindre 30 agences.
En termes de personnel, nous employons aujourd'hui près de 500 personnes. Le nombre de clients est passé à 60 000. Quant au nombre de comptes, il avoisine les 90 000. Quels sont les secteurs d'activité ciblés par vos financements ?
Pour ce qui est des secteurs d'activité sur lesquels nous nous sommes déployés, nous sommes orientés vers l'agroalimentaire, le transport, les produits pharmaceutiques, les travaux publics. Ce sont des secteurs créateurs de richesse, de valeur ajoutée et de l'emploi.


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